Cette partie est réservée à vos anecdotes, mais elle n'est pas obligatoire. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate

J'étais assis sur la plage de la colonie, quelques jours plus tôt mes camarades s'étaient révoltés contre les restrictions imposées par Zeus et ça avait clairement dégénéré, il fallait à présent filé droit et pourtant j'étais parvenu à m'éclipser pour venir ici au bord de l'eau cet endroit qui était si apaisant pour moi. Six mois plus tôt cette plage avait été bien moins paisible, un vrai carnage et les corps avaient fini par s'amonceler sur notre petite étendue de sable après les assauts romains, insurgés et atlantes. Et forcément Percy avait fait parler de lui lors de cette bataille. Le héros protecteur de la colonie qui avait protégé les grecs lors du premier jour de la bataille. C'était vraiment pathétique. Où était-il lorsque les atlantes avaient attaqué ? Je n'en savais foutrement rien mais quand c'était pour jouer aux héros, monsieur était toujours là et la moindre de ses divines intervention lui valait tous les honneurs. J'étais tout aussi puissant que lui, pourquoi les gens ne parvenaient-ils pas à le remarquer. Après tout moi aussi j'étais un fils de Poséidon j'avais largement les capacités de faire face à cet avorton chouchou des dieux.

Je devais leur montrer. Oui je le devais. Tous dieux et demi-dieux allaient devoir s'incliner face à moi. S'ils ne le faisaient pas d'eux-même alors je ne leur laisserais pas le choix. Ils verraient tous enfin ma vraie valeur et rien ne pourrait m'arrêter pas même mon père. J'avais autant d'admiration pour lui que mon coeur était rongé par la haine à son égard. Pourquoi ? Pourquoi avoir choisi Percy plutôt que moi. N'avais-je pas déjà fait mes preuves ? Soit, s'il fallait le démontrer encore plus, j'étais prêt à le faire, tout le monde regretterait de m'avoir sous-estimé et mon père en premier. L'idée m'avait déjà trotté dans la tête depuis un petit moment mais, à présent, j'avais enfin aperçu ce que pourrait être mon avenir, ce qu'il devait être. Ma gloire allait entrer dans l'Histoire par la grande porte et pour cela ma seule alternative était de rejoindre les insurgés, au moins eux me comprendraient et m'estimeraient à ma véritable valeur. Me levant alors, je lançais un regard noir vers l'eau qui s'étendait face à moi. "Je te hais." murmurai-je froidement aussi bien à l'égard de mon père que de mon frère avant de tourner les talons.

Août 1904 – Comme si c’était hier

Je marchais seul dans les rues de Charlotte. C’était une journée plutôt ordinaire et je profitais de l’été pour me détendre.  Je me baladais tranquillement dans un petit parc de la ville, profitant du soleil et de ses rayons bien loin de me douter que ma journée allait prendre une tournure particulière. Il devait être aux alentours de 18h lorsque j’avais décidé de rentrer, ma mère était surement déjà inquiète après tout, elle s’inquiétait toujours pour moi. Il faut dire qu’elle avait bien des raisons d’être inquiète. J’étais pour ainsi dire une pile électrique. Je ne tenais jamais en place, elle avait d’ailleurs bien du mal à me canaliser et l’école était un véritable calvaire pour moi puisqu’en plus d’être incroyablement hyperactif, j’étais incapable de lire convenablement. Lorsque j’essayais, les mots dansaient sous mes yeux, me mettant dans une rage incroyable. Ma mère essayait tant qu’elle le pouvait de m’aider mais la seule chose qui me calmait véritablement c’était l’océan. Le bruit des vagues qui s’échouaient sur la plage était apaisant pour moi mais c’était un plaisir dont je ne pouvais profiter au quotidien. Même les petites balades comme celle que je venais de terminer n’était pas suffisante pour combler mon besoin incessant d’être actif mais elles me permettaient au moins de respirer et c’était déjà un point positif.

Je connaissais le chemin jusqu’à la maison par cœur, après tout c’était préférable puisque je ne pouvais nullement lire les indications sur les panneaux qui indiquaient au commun des mortels quel direction prendre pour se rendre à un point précis. Pour moi ce n’était que du charabia et je n’étais jamais parvenu à les déchiffrer. En rentrant ce jour-là j’avais eu l’impression d’être suivi. Telle une intuition tenace, ce sentiment ne m’avait pas quitté de tout le trajet et ce ne fut que lorsqu’un monstre se jeta sur moi que je compris que mon intuition avait été correcte. Je me débattais de toute mes forces, incapable réaliser ce qui m’attaquait si ce n’est qu’il était monstrueux et qu’il m’avait appelé « demi-dieu » ce que je trouvais particulièrement étrange. Finalement je fus sauvé par l’intervention de mon voisin, un jeune homme qui se trouvait en réalité être un satyre. Il m’expliqua que j’étais l’enfant d’un dieu et que pour ma sécurité je devais me rendre à la colonie des sang-mêlé. Si ses paroles m’avaient parues pour le moins étranges, je décidai quand même de le suivre, conscient qu’il y’avait peut-être une part de vérité dans tout ce qu’il déclarait.

Février 1916 – La puissance des fils de la mer

Cela faisait près de 12 ans que j’avais mis les pieds dans la colonie. Fils d’un des Trois Grands, j’étais particulièrement observé et mes capacités étaient scrutées et analysées plus que les enfants des autres Olympien. Je n’étais pas peu fier de ma force et je n’étais jamais le dernier lorsqu’il fallait démontrer ce dont on était capable. Jeux, combats, confrontations, entrainements, toute épreuve était bonne pour prouver que j’étais l’un des demi-dieux les plus puissants de la colonie. J’étais parvenu, à force de travail et de détermination, à contrôler mes multiples pouvoirs. Ayant une affinité naturelle avec l’eau, je pouvais ainsi la contrôler grâce à mon hydrokinésie, mais également me soigner grâce à l’eau. J’avais également développé la capacité de me transformer en eau à l’aide de mon mimétisme aquatique et j’étais aussi capable de contrôler suffisamment la température de l’eau pour la geler, pouvoir que j’appelais la cryokinésie.

Beaucoup me décrivait comme une personne arrogante mais j’étais en réalité sûr de moi et de mes forces. Je souhaitais toujours me murmurer à plus fort que moi pour démontrer qu’au final j’étais bien le plus fort. L’idéal étant bien sûr de me retrouver confronté à mes frères puisqu’ils partaient du même point de départ que moi et que nos capacités étaient presque identiques. C’est d’ailleurs ces multiples confrontations fraternelles qui attirèrent l’attention d’un de mes frères, le dieu Skyros. Il avait entendu parler de mon attitude belliqueuse et je l’avais provoqué à de multiples reprises, n’hésitant pas à être dur dans mes propos notamment en affirmant qu’il n’aurait jamais le cran de me faire face. Mes provocations n’avaient qu’un seul but, le faire venir à moi et prouver à tous que même lui n’était pas à la hauteur face à moi. J’en étais persuadé. J’étais le plus fort.  

Ce fut à la fin de l’Hiver 1916 que je rencontrai enfin mon frère. L’Europe se déchirait à l’occasion de la Première Guerre Mondiale et ce conflit n’était à mes yeux qu’un grain de sable à côté de l’affrontement colossal qui était sur le point de se dérouler entre Skyros et moi. Mais il n’y eu guère de combat. J’avais pourtant bel et bien attaqué de toutes mes forces, usant de l’ensemble de mes pouvoirs pour tenter de venir à bout de mon frère, mais rien à faire, il était bien trop puissant. J’étais pourtant convaincu de pouvoir le battre ainsi je continuais inlassablement mes attaques, me vidant moi-même de mes forces alors qu’il ne bougeait même pas le petit doigt pour s’en sortir. Incapable de le vaincre par la force, je jurai et l’insultait de tous les noms dans l’espoir de le faire réagir. Lorsqu’il finit par réagir, je ne parvins pas à comprendre ce qui venait de se passer. J’avais été terrassé en l’espace d’un instant et laminé par Skyros. A bout de force et vaincu, j’étais à genoux, puis mon corps s’effondra sur le sol tandis que mon esprit plongeait dans un profond coma.

Juin 2017 – Percy je te hais.

Cela faisait plus d’un an que j’étais enfin sorti de mon profond coma. Mon corps avait été soigné et conservé dans un coma d’un siècle si bien que si cent ans s’étaient écoulés, mon corps été lui conforme à ce qu’il était un siècle auparavant. Ce que j’ignorais c’est que si mon coma avait été si long c’était parce que mon père comme mon frère espérait qu’en sortant de ce coma, mon attitude soit plus sereine et moins dangereuse pour mes semblables. J’avais rapidement repris mes quartiers à la colonie mais ce fut de courte durée. En réalité je n’étais plus véritablement à ma place dans cet endroit. Bien évidemment, les premiers mois les technologies nouvelles étaient particulièrement étranges pour moi mais la raison de mon départ était tout autre. La véritable raison de mon départ avait un prénom qui revenait un peu trop dans la bouche de mes camarades lors de nos discussions. J’étais lassé d’entendre parler des multiples exploits de Percy Jackson, le fils de Poséidon. Si j’avais tenu quelques mois à la colonie, je ne supportais plus d’entendre le nom de mon frère à tout bout de champ pour me raconter à quel point il était génial. Il n’était pas plus puissant que moi c’était tout simplement impossible. Percy Jackson n’était qu’un banal fils de Poséidon, il était bien loin de ce que j’étais et que j’avais pu être. Peu à peu mon ressenti à son égard se transforma en rancœur tenace et une certaine jalousie. Je devais leur montrer à tous que j’étais bien meilleur que Percy, et s’ils ne voulaient pas me croire alors je leur montrerai par la force. Ainsi aux environs du mois de Juin 2016 j’avais rejoint les insurgés bien décidé à montrer ma valeur à la Terre entière et aux dieux qui pourraient ainsi se rendre compte que leur chouchou Percy Jackson n’était qu’un raté. En arrivant parmi eux je pus constater la présence des enfants astraïens, dont j'avais déjà brièvement entendu parler à la colonie, leurs parents étant également du côté d'Ouranos, ce renfort était des plus capital car j'étais à présent persuadé qu'avec une telle force nous serions tout simplement inarrêtable.