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Dossier 01 au sujet de Mademoiselle Maddison Cain.

Il y a de cela quelques jours, la directrice de l’Orphelinat X à Washington DC notifie la disparition d’une de leurs pensionnaires, Maddison Cain. Je suis Evan Tensyll, en charge de l’enquête. Je me suis tout d’abord dirigé vers le dernier « domicile » connu de la disparue, qui est son orphelinat où j’ai étudié son journal intime abandonné, ainsi que quelques autres affaires. Si l’affaire ne présentait aucune particularité comparée aux autres disparitions d’orphelins fatigués de l’orphelinat, Maddison Cain prouva le contraire avec ses « affaires » laissées.

Il y avait là un collier fait d’os d’oiseaux. Il y avait également un journal avec de multiples ratures. Il y a des paragraphes absolument pas intéressants, digne d’une gamine de douze ans, puis des paragraphes puis inquiétants, qui semble évoquer le meurtre et  le vol. L’enfant semble atteint d’un trouble. J’ai interrogé la directrice de l’orphelinat pour plus d’informations. Hormis quelques troubles dislexiques, une hyperactivité constante et un caractère lunatique, elle n’a rien reporté.  

« Mademoiselle Maddison Cain était une enfant troublée et perturbée. Vous savez à quel point il est difficile de contenir un enfant hyperactif, ou encore à apporter le bon soutient à un enfant dyslexique. Notre établissement n’était malheureusement pas adapté à son époque à sa condition doublement particulière. Elle a été longtemps martyrisé par ses camarades pour son incapacité à suivre le rythme de lecture en classe, et a également été un constant marginal que personne n’arrivait à rattraper ou à suivre tant la fatigue était un mot qui était inconnue pour Maddison. Mais le véritable problème n’était ni l’un ni l’autre, si vous demandez un avis plus personnel. Mademoiselle Cain était très lunatique, à l’humeur très changeante par moment … On ne savait jamais sur quel pied danser avec elle ». Témoignage de la directrice de l’Orphelinat fréquentée par Maddison.

Dossier 02 au sujet de Mademoiselle Maddison Cain.

Je n’ai pas arrêté de poursuivre la trace de Maddison. Au fur et à mesure de mon investigation, j’ai compris ce qu’elle était : une demi-déesse. Simple coïncidence, ou un mauvais tour des Destinées, je ne saurais dire. Je trouve là une « consœur », voilà tout. Une consœur qui semble « très » troublée. Elle semble avoir trouvé refuge auprès de certains Junkies. Malheureusement, à chaque fois que je mets main à un squat, elle a déjà trouvé refuge ailleurs. Pourtant, ce grand rodéo des grandes villes de la côte Est semble finie. Elle a commis l’irréparable, dans des circonstances qui me semblent particulière.

Il semblerait que Maddison, âgée de quatorze ans aujourd’hui, semble vouloir partager une expérience intime avec un garçon de dix-sept ans, tous deux issus du même squat. Les rares personnes trouvées de ce squat me décrivent une « Maddison » jamais « vue ». Jusqu’à maintenant, beaucoup de mes témoins s’accordaient à dire qu’elle était douce, compatissante, chaleureuse, extrêmement altruiste, à rechercher constamment l’appréciation et la reconnaissance, quoique lunatique par moment. Ces nouveaux témoins me donnent une toute autre version : elle serait aguichante malgré son jeune âge, provocatrice, à charmer quelques passants pour quelques sous … Et se donnant le surnom de « Persiphaé ». Je pensais me tromper mais ces nouveaux témoins ont reconnu la photo de Maddison que j’ai encore sur moi dans le cadre de l’enquête.

Pour finir, Maddison (ou Persiphaé) aurait tué. Le témoignage porte à le croire. Elle aurait suivi ce squat dans une maison abandonnée, et aurait entrainé le jeune homme à l’étage. Encore habillés, profitant que les autres membres du groupe soient occupés ou défoncés, elle lui enfonce un pic à glace. Cette arme fait suite à un film qu’il avait trouvé dans la maison abandonnée temporairement par ses habitants : basic instincts. J’ai la théorie suivante : à l’image du personnage principal, Maddison – ou Persiphaé – ne refoule aucune envie. Même passagère. Ni aucune curiosité.

« Maddi ? Ah nan, désolé, je connais pas.  Hm, Persiphaé ? Ah ouais ! Putain elle est où ? Cette salope de première classe a chauffé mon frère, l’a embarqué dans une chambre pour une soirée tu sais et depuis, il n’est pas revenu ! On a retrouvé son cadavre ! Et tué à coup de pic à glace ! Pile comme dans le film de Basilic Instinct ! Quoi ? Je dois remettre les pendules à l’heure ? Ok ok. Elle avait quoi, quatorze ans, mon frère dix-sept ans. Mais bon, je dois admettre, elle était bien roulée pour une mineure ! Ouais je sais, des mineurs mais on s’en fout, c’était la période rebelle, on était à la rue, on était les maîtres de nos mondes, de nos rues, de nos cartons  et de nos corps ok ? Et Persiphaé, on l’avait rencontré quoi, y a deux semaines, sourire aux lèvres, mini-jupe et cie, tu vois ?On a squatté une maison vide un soir, à quatre. Persiphaé, une copine à moi, mon frère et moi. Bah moi, je monte dans une chambre avec ma nana – hey, nous, on était majeur ! – et mon frère avec Persiphaé dans une autre chambre. Ça allait être sa première baise, son baptême de feu tu vois ? Je ne sais pas trop pourquoi je n’ai rien entendu, peut-être parce que j’étais bourré et trop occupé avec l’autre débile gueulante qui hurlait comme un veau ! J’ai rien entendu …. J’ai juste vu mon frère, toujours zappé avec un pic à glace dans son cou le lendemain matin. Persiphaé était pas là … Les flics m’ont pas entendu, ni ma nana. On n’était qu’une bande de junkies pour eux, et ça arrive tout le temps les trucs dégueux aux Junkies. J’ai pris cinq ans à cause de Persiphaé ! Cinq ans de ma foutue vie pour un crime que j’ai pas commis ! » Témoignage du frère de la première victime.

Dossier 03 au sujet de Mademoiselle Maddison Persiphaé Cain.

Je n’ai aucune information sur les six mois suivants. Il semblerait qu’elle a trouvé refuge quelques parts, sûrement dans une colonie grecque. Pour ma part, appartenant à la colonie romaine, il m’est difficile d’en savoir plus. Ajoutons à cela que ce n’était pas vraiment ma priorité. Les demi-dieux se scindent encore : Gaïa a fait son retour. Et elle a des partisans autour d’elle. Elle proclame un monde de destruction. Un monde sans dieux. Celle que j’aime les rejoint et je ne peux décemment pas l’abandonner ou la laisser se faire tuer par des Romains. Je la suis, sans plus tarder. A ma grande surprise, je tombe sur Maddison elle-même. Je ne l’interpelle pas, gardant mes distances, l’étudiant attentivement. J’interroge également l’entourage, à comprendre les circonstances de son arrivée. Personne n’a des souvenirs clairs, ni une explication claire. Tout se contredit : tantôt heureuse d’être là, tantôt extrêmement silencieuse et déprimée comme si on l’avait « forcé ».

« Je ne sais pas trop, pour Maddison, à vrai dire … Elle était bizarre. Elle ne se mêlait à personne, et arrêtait pas de lire des bouquins de psychologies ou de médecines, empruntés à des fils d’Apollon. Fille adorable, compatissante et chaleureuse, toujours à aider, c’était comme ça qu’on l’a tous connu d’abord mais, des jours, je la voyais faire des choses plus égoïstes, à être plus mordantes, et à ignorer royalement même ceux qui avaient besoin d’aides. On la disait lunatique, je dirais le contraire. Un soir, je jure l’avoir vu se parler, à mi-voix. Je n’arrivais pas trop à dormir, j’avoue, et j’étais sorti incognito du bungalow d’Hermès … et je suis tombé sur elle. Au lieu de me cacher, j’ai regardé. Elle se parlait à « elle », et adoptait des expressions différentes. Je le jure. Par contre, après cette nuit, je ne l’ai jamais vraiment vu. On raconte qu’elle aurait rejoint les partisans » Témoignage d’un enfant d’Hermès.

« Maddi ? Ah ouais ! Celle aux deux prénoms dont l’un est très bizarre. Persiphaé … Elle s’est présentée comme ça aux partisans. Et le lendemain, elle nous regardait tous avec un air effrayé et n’osait rien dire ou faire. Elle suivait le mouvement, sans cette flamme que j’avais vu le premier jour ! Comment la décrire … C’est une étincelle. Elle brille un court instant, plein d’espoir, et elle se meurt la seconde suivante. Après ça allait mieux mais, elle reste toujours aussi lunatique. Un jour, c’est la reine des rodéos nocturnes, le lendemain c’est la petite sainte qui rêve du prince charmant sur son cheval blanc. M’enfin, on vit avec hein ! Elle aide pas mal avec ses pouvoirs, la petite. Terrakinésie, on ne rigole jamais avec ça. Ah ouais et sa capacité à communiquer avec les plantes. Deux pouvoirs, mais pas mal. J’ai toujours kiffé les enfants de Démeter : ils peuvent presque « tous » faire. Attaque, défense, soutien, en veux-tu, en voilà ! » Témoigne d’une Insurgée qui s’est chargée de l’intégration de Maddison.

Dossier 04 au sujet de Mademoiselle Maddison Persiphaé Cain.

Gaïa a été déchue, heureusement. Les Partisans devenant des Insurgés prennent une meilleure direction. Malheureusement, il y a une affaire de prise de camp. Je fais en sorte de jouer le role de médiateur entre les Insurgés conquérant, et les Romains soumis, étant insulté à plusieurs reprises par bien des personnes. Mais je reste, pour « elles » : ma fiancée, que j’aime, et Maddison qui est un vrai mystère que je veux résoudre. Cette dernière cache beaucoup de choses : je le ressens. Je le « vois ». Je reste aussi pour mon « indépendance ». Je n’ai jamais vraiment pris part à ces conflits greco-romains ou insurgés et greco-romains. J’aime ma carrière de flics plus que tout, et au sein des Insurgés, on me donne la possibilité d’exercer un tel rôle tant en consultant externe pour les mortels que comme « pseudo agent de force » au sein des insurgés – celui que tu viens déranger quand t’as des problèmes majeurs, ou mineurs.

Quant à Maddison, j’ai pu parler avec. Elle semble plus épanouie, et elle dit rester ici car elle se sent mieux. Lorsque je lui demande son avis sur la prise des camps – de souvenir, elle n’a pas été autant délaissée et non reconnue par Déméter comparée aux autres enfants -, elle se tait. Pourtant, lorsqu’il est question d’une haine pour les dieux, son regard est tantôt brillant, tantôt triste. Les Dieux y sont pour quelque chose, clairement, mais quoi, à creuser. En tout cas, elle n’a aucun remord sur les actions des Insurgés.

Dossier 05 au sujet de Mademoiselle Maddison Persiphaé Cain.

Nous avons perdu notre prise sur les camps. Cela me désole à le dire mais c’est triste. Cela signifie que l’on va être encore vulnérable. Que ma fiancée risque gros, encore. Heureusement, des divinités puissantes apportent leurs aides dont Ouranos et Hadès, avec à leurs côtés les Astraiens et Perséphone et Hypnos. Par contre, Maddison ne semble pas partager cet avis. Elle affiche une mine sombre. Elle est tourmentée. C’est la dernière vision que j’ai d’elle avant qu’elle ne fugue.

Dossier 06 au sujet de Mademoiselle Maddison Persiphaé Cain.

J’ai failli à ma tâche. Un inspecteur ne doit jamais être dans une relation intime avec ses sujets d’enquête, notamment si le sujet est une potentielle meurtrière. J’ai suivi la trace de Maddison Persiphaé Cain, pressentant qu’en dehors du camp des Insurgés où elle n’est vue que comme une lunatique, elle exprimera davantage ce qu’elle est. J’ai eu raison.  J’ai retrouvé l’adresse de son « domicile » temporaire à l’Etat Y, où elle vivrait dans un hôtel, payé à coup de Drachmas d’or – l’or paie toujours tout -. J’ai fait le pied de grue toute la nuit. Elle quitte l’hôtel dans une tenue des plus inattendues, très opposée à ce que j’ai pu voir dans le Bunker, provocante. Fascinante. Ensorcelante. Je la suis jusqu’à une carrière abandonnée. Caché, j’écoute et j’observe. A ma grande surprise, elle invoque des « Zombies » ou des squelettes si l’on veut.

De souvenir, Déméter n’a aucunement ce talent et Maddison n’a rien fait pour gagner un tel nouveau pouvoir tant en opposition à celle de sa mère divine. Ce qui m’a donc mis sur la piste suivante : elle a menti sur sa parenté depuis des années. Pourquoi ? Pour quel parent ? Je ne sais pas. Perdu dans mes pensées, je ne l’ai pas vu se déplacer et passer à mes côtés. Elle me remarque, et reste figée un court instant. Je pensais qu’elle allait s’expliquer, ou s’excuser ou afficher une mine contrite chaleureuse. Rien.

Ce n’était pas Maddison à qui je faisais face, mais Persiphaé. Elle s’approche, elle me parle, elle me séduit. Je ne saurais dire pour la suite. Je me laisse entrainer dans sa folie … Dans ses pulsions… Dans ses envies. Malgré tout, j’étais certain de la dénoncer, d’une façon ou d’une autre mais, peine perdue. Cette « peste » a pris les devants et a fait une vidéo et quelques photos de cette nuit – par je ne sais quel mystère – et elle me les met sous le nez comme avertissement. Comme prix de mon silence. Rien que cet enregistrement, je dois l’effacer. Je tiens à ma fiancée. Oui. Oui… Sûrement. Je … Je dois arrêter. Mais ses volontés semblent infinies et nullement sexuelles. Tantôt pour des sorties cachées, tantôt pour des accès à x et y lieux … Cette histoire va mal finir.  

ANNEXE

« Persiphaé … Je ne sais pas pourquoi elle s’est renommée comme ça, à vrai dire. Je sais juste qu’un jour, quand je parlais au miroir, elle a dit « Je suis Persiphaé la forte, et toi Maddison la faible ». Je … J’ai appris à vivre avec elle, vous savez. J’ai compris que c’était ma malédiction, que j’aurais à vivre avec cette maladie qu’on appelle la schizophrénie toute ma vie. Alors je la laisse s’exprimer certains jours, quand j’ai peur face à quelqu’un alors que j’aurais préféré être plus brave … quand un garçon me plaît … Quand il faut être courageux … Quand je ne sais pas comment réagir. En échange, j’ai droit de voir ce qui se fait. Je ne me réveille plus vraiment, après des « Black out » comme durant ma jeunesse. C’est bien, n’est-ce pas ? » Témoignage de Maddison Cain sur Persiphaé.

« Maddison ? Sérieusement ? Vous faites une interview sur elle, ou sur moi ? Quoi ? Nous sommes les mêmes ? Je t’arrête mon garçon : elle et moi n’avons rien en commun si ce n’est ce corps de déesse. Je ne connais pas trop mon père, ni ma mère, mais je suppose qu’ils étaient sacrément bien roulés au vu de la perfection que je suis. Narcisse ? Oui, et je l’assume, et j’en use et j’en abuse à cœur joie mon joli. Ma mère s'est amusée, et elle m’a abandonné, soit. Mais ce n’est pas parce que je suis une bâtarde indésirée que je dois me morfondre ou lécher le sol pour avoir un peu de reconnaissance comme ces Grecs et Romains qui sont restés dans la colonie. Je suis vivante, et je compte vivre à pleine dent cette vie ! Tuer ? Je ne fais pas que tuer : j’assouvis un désir. Vous, les petits esprits, vous devez vous dire quotidiennement « je me la ferais bien, les choses seraient plus simples s’il était mort, je voudrais bien qu’il soit viré pour que j’ai le job … et blablabla » … Vous faites rien, vous vous réfugiez dans l’inactivité. Alors que moi, j’ose aller au bout de mes pensées et à les assumer pleinement. Maddison commence à comprendre et si une coincée comme elle y arrive, je pense que vous pouvez le faire. C’est juste la première fois qui est dur … créez-vous une Persiphaé si cela vous rassure» Témoignage de Persiphaé, accompagnée d’un petit clin d’œil amusé.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] La Nécromancie est l’art de relever les morts. Malheureusement, elle connaît de grandes difficultés à maîtriser ce talent-ci, parce qu’elle n’a jamais eu un véritable maître dans cet art et surtout parce que cet art n’est pas un talent propre à Déméter, sa présumée parente divine. Sa « Grand-mère » a été un tantinet très claire sur ce point : ne pas trahir sa « véritable » nature. Et La Nécromancie est une preuve directe qu’il y a anguille sous roche vis-à-vis de ses origines et surtout, un tel art ne passera pas inaperçu de l’attention d’Hadès. En effet, comment peut-on relever des morts sans que ce dernier ne le sache ? Autant dire, si jamais elle « ose » un tel « risque », elle ne peut relever qu’un squelette ou deux, et nullement les combattants de son choix ou les armes de son choix. Une utilisation très basique, en somme.

La Terrakinésie est l’art de contrôler la terre, dans le sens rocheux – cratère, renfoncement, tremblement de terre ou quelques poing de pierre qui s’abattent ou s’attachent à vos pieds -. Elle a davantage d’aisance dans ce domaine-ci, pouvant librement l’exprimer étant donné que Déméter est reconnue pour avoir un tel talent. Ajoutons à cela que c’est lié, indirectement, à sa Nécromancie. Dans les deux cas, la Terre est à sa « merci ». Cependant, à l’heure actuelle, elle ne maîtrise pas pour créer des catastrophes naturelles, mais davantage pour déstabiliser – légères secousses, des petits monceaux de terres rocheuses soudaines sous les pieds de l’ennemi, quelques gravats de pierre qui donnent une sensation d’être sur des roulettes ou connaître approximativement la position des ennemis proches foulant le sol.

La communication avec la faune et la flore est également un art plus assumé que les autres. Et bien plus « drôle ». La Nature est une chose vivante, qui entend, qui susurre. Parlez à l’abri d’un rosier avec un ami, la petite Maddison le saura très vite tantôt en écoutant au travers des rosiers, tantôt en écoutant quelques susurres. On raconte même qu’elle aurait plus d’affinités avec les nymphes de Mère Nature, sachant les flatter, sachant utiliser le langage fleuri ~.  

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] « Donc, si je résume ce que Déméter a dit c’est que notre mère nous a laissé pour mort, n’assumant pas trop le fait d’avoir des amants ? » enchaîna Persiphaé. Maddison secouait la tête devant son miroir, tout en se coiffant tant bien que mal. « Au fait, cette coupe est affreuse. Je les déteste attachée, on dirait un cheval ferré ! » S’insurgea Persiphaé. La brune sage soupira et détacha ses cheveux finalement, se décident également à – enfin – répondre aux conclusions de sa double maléfique. « Notre maman ne nous a pas abandonné à la mort. Elle nous voulait sûrement mais elle ne pouvait pas. Elle est mariée à Hadès et s’il savait que nous ne sommes pas ses enfants, il nous aurait tués pour sûr. Elle était obligée de nous abandonner. Je veux dire ... Notre grand mère nous l'a dit. Notre maman, si elle voulait, elle nous aurait tué mais elle ne le voulait pas, car elle nous aimait. Et si elle nous aimait sincèrement pas, Grand-mère ne nous aurait pas sauvé. Je veux dire, elle aime beaucoup sa fille, et n'aurait rien fait qui la mette en colère, ou en danger ... Si elle nous sauvé de la "mort" comme tu dis, c'est qu'elle savait que notre existence ferait plaisir à Perspéhone dans le fond. Oui .... maman nous aime, j'en suis persuadée, mais elle ne peut pas le dire ou le montrer. » argumenta Maddison. Persiphaé fut celle qui soupira au travers de ce corps « Abandonner est une chose. Nous laisser à « presque » une mort certaine est une autre ! Si grand-mère n’était pas là … ». Maddison n’avait aucun contre-argument et rejoignait à contrecœur les interrogations de sa jumelle maléfique. Pour toute réponse, elle coupa court à la conversation et se dirigea sans trop tarder à la Messe du Bunker.

En cours de chemin, elles croisèrent le « Grand Chef » Tyler. Cet homme intimidait et fascinait à la fois Maddison, comme Persiphaé. D’ailleurs cette dernière prit très vite dans la petite caboche de la brune « Je ne comprends pas, sérieusement ! Ce mec est … hot ! Mais j’ai aucune envie de le sauter. Peut-être trop vieux. Ouais, ça doit être ça. Enfin, il est bien préservé pour un vieux … Oh oh, VIP en vue ma belle. Ethan est là ». Au lieu de regarder, Maddison baissa la tête et fit son chemin en ignorant autant que possible l’ancien flic. Elle était « honteuse » de ce qu’ils avaient fait cette nuit, et surtout de ce qu’elle détenait en terme de « fichier » sur ladite nuit. Elle crevait d’envie de tout brûler mais elle craignait dès lors que plus rien ne retienne Ethan à avouer au monde entier qu’une psychopathe comme Maddison rôdait dans le Bunker, filant un certain nombre de jours loin d’ici pour laisser libre cours aux envies de Persiphaé, sans aucune limite. Ils pouvaient la rejeter. Ils pouvaient se moquer. Ils pouvaient « aggraver » son cas. Elle ne savait pas, elle ne voulait pas savoir.

« Donc revenons sur notre mère ! quelle .. » Maddison taisa pour de bon cette voix. Certes, elle n’approuvait pas totalement les actions de Perspéhone, mais elle en comprenait certaines. A ses yeux, elle n’était pas plus différente que les autres parents divins, et par conséquent elle n’avait pas à se plaindre davantage que les autres demi-dieux. Au contraire, le fait que sa mère ne l’assume pas lui avait donné la garantie d’avoir le soutien sans faille de sa grand-mère Déméter. Et ça, tout le monde n’y avait pas le droit, même les fils et filles favoris des divinités.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]⊱ PRÉNOM : Nes’ ⊱ PSEUDO : Flafla ⊱ AGE : 23 ans  ⊱ CÉLÉBRITÉ : Barbara Palvin  ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : OK by Eva' ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? TC, cela veut tout dire ~ ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? Simple recherche google ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? Nope  ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : IRL Quand tu me tiens ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? Scénario de Perséphone ⊱ DERNIER MOT : Allons tuer des gens ~

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[b][color=#4B8A57]Maddison P. Cain[/color][/b]› [i]Pouvoir n°1(Nécromancie)-Pouvoir n°2(Communication avec la faune et la flore)-Pouvoir n°3(Terrakinésie)-Pouvoir n°4() [/i]

Prière de supprimer les champs de pouvoirs que vous ne remplirez pas mais, laissez les parenthèses, nous y mettrons vos futurs évolutions de pouvoir Merci <3