Moi qui parle de moi

[b] Cette partie est réservée à vos anecdotes, mais elle n'est pas obligatoire. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate

Obligatoire pour les personnages vacants et pour les enfants des trois Grands et facultatif pour les autres. (minimum de 300 mots) Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate velit esse cillum dolore eu fugiat nulla pariatur. Excepteur sint occaecat cupidatat non proident, sunt in culpa qui officia deserunt mollit anim id est laborum.

Alors, pour commencer, je vais vous parler du sujet le plus important au monde… Moi ! (bons, les trois petits points étaient pour le suspens, mais il faut avouer que le sujet était des plus évidents, qui d’autre que moi pour être le sujet le plus important du monde ?)

Pour faire simple, car je ne voudrais pas trop perturber vos cerveaux d’humain, s’il y a un nom à retenir, vous devez retenir le mien ! Les anciens Grecs ont fait comme ça, parole de moi-même. Il suffit de regarder dans le temps, Zeus, Poséidon et Hadès, ça n’était là que pour faire genre, Arès, Athéna, Artémis ou encore Héphaistos des dieux sympas, je ne vous dirais pas le contraire, mais la plupart n'avaient que des cultes locaux, épars, presque sans lien les uns avec les autres alors que moi !, ma religion était à deux doigts de devenir universelle, ça n’est pas compliqué, pour les Grecs, j’étais le mec parfait il suffit de regarder les écrits des poètes. En plus, mes sanctuaires étaient numéro un en fréquentation ! J’avais un plan marketing parfait, vous venez me rendre les honneurs que je mérite et hop, une petite prophétie. Clairement, j’étais le dieu le plus actif. Manque de chance, j’étais trop occupé par différentes affaires pour gérer toutes les fusions qui sont arrivées par la suite. Bon, la fusion avec le panthéon Romain, j’ai géré, ça va. J’ai même gardé mon nom alors que certains… Que voulez-vous, quand vous reprenez un truc qui marche, pourquoi changer ?  Mais les représentent du Christianisme étaient trop compliqués, trop de documents, de clauses de non concurrence etc…  

Mais rassurez-vous, ma gloire n’en demeure pas moins et à la différence de bien des autres, mais dans cette période sombre que le Christianisme a ouvert, ma lumière est venue éclairer le monde et je n’ai pas laissé l’humanité sombrer dans l’ignorance et l’occultisme, mais nous reviendrons sur cela plus tard et j’en profiterais pour vous présenter mon ami Nietzsche.

Bref, le but de cette introduction est donne vous donner les bases pour comprendre toute la gloire et la reconnaissance que je mérite en comparaison avec les autres dieux bien plus… Basiques que peuvent être Hermès ou Athéna (la meuf est tellement imbue d’elle-même qu’elle donne son nom à une ville, non mais allô quoi.)

Mais commençons par le commencement, ma naissance ou plutôt, notre naissance (oui sœurette, je vais parler de toi t’inquiète). Alors j’ai entendu un nombre incalculable de conneries au sujet de nos origines. La plus débile serait que nous soyons des dieux « hybrides » en gros, que notre mère serait Anatolienne et donc nous serions des dieux Anatoliens, tout ça, car nous utilisons surtout des arcs et que nous portons des bottines et non des sandales. À tout ça je réponds simplement, j’ai la classe, t’es pas content, m’en fiche et ne venez pas me parler de notre choix de soutenir les Troyens qui étaient un peuple plus Anatolien que Grec sinon… Sinon je laisse Artémis se charger de vous !

Donc il existe bien des versions sur notre naissance, pas mal de mecs prétendent avoir la « véritable » version de la venue au monde des dieux les plus géniaux (enfin surtout un). Je ne vais pas le leur reprocher, en plus, ça fait débattre et donc parler de moi alors je ne vais pas prendre la peine de vous donner la véritable version. Sachez simplement qu’Apollodore se trompe totalement ! Jamais Artémis n’est née juste avant moi et sert de sage-femme pour me faire venir au monde ! JAMAIS !




Maintenant, parlons de mon enfance… Oui, ok, notre enfance, mais tu ne pourrais pas faire ta propre histoire Artémis ? Quoi ? Bon, pas besoin de me menacer comme ça, ok, je vais raconter NOTRE enfance, mais alors uniquement les moments où tu étais présente, ne compte pas sur moi pour te servir de scribe tu n’as qu’à demander à tes chasseresses qui ne sont pas illettrées de le faire. Donc, je disais… Peu de temps après notre naissance, j’ai reçu un cadeau du tonnerre (vous avez remarqué mon aisance à jouer avec les mots, la classe !). Papa avait décidé de me donner un char tiré par des cygnes afin que je rejoigne la cité de Crisa rapidement pour bâtir mon premier temple. Bon, je ne vous cache pas avoir fait un petit détour chez les Hyperboréens dont mère m’avait parlé. Un peuple super sympa qui ne connais pas la vieillesse ou la maladie et où il fait toujours jour ! Vous pouvez me croire, ils méritent vraiment leurs 5 étoiles sur TripAdvisor.

Après un bon moment sur place et alors que papa Zeus avait envoyé des sbires pour comprendre pourquoi je n’étais pas encore arrivé à Crisa, je suis parti avant de recevoir un éclair sur la tête et je suis donc arrivé à cité, enfin, plus ou moins… En chemin, je me suis arrêté à Hélicon ou se trouvais une source, car j’avais un peu oublié de prendre de l’eau pour mon voyage. Donc, je suis arrivé sur place j’ai tout de suite trouvé la source et je me suis précipité pour boire. Manque de chance, j’ai été repoussé par des paysans qui ont déclaré que la source était privée. Déjà très érudit, j’ai donc déclaré.

-Pourquoi m’interdisez-vous ces eaux ? Les eaux appartiennent à tout le monde. Les divinités, bonnes et sages, firent pour les humains l'air, la lumière, et les ondes. Je viens ici jouir d'un bien commun à tous.

La classe, vous ne trouvez pas ?

*Note ajoutée par Artémis : J’étais présente même s’il ne le sait pas et il a déclaré « Quoi ? Mais j'ai soif ! P pourquoi vous m'empêchez de boire bande de brutes, vous êtes sans-cœur vraiment, l'eau est à tout le monde, espèce de capitalistes, ne me dites pas que vous trouvez le concept de propriété privée équitable ?

-Fiche le camp sale mendiant, ou on te fait ta fête !

Répondirent les paysans, qui ne savaient pas à qui ils avaient affaire évidemment. Et pour m'empêcher de boire l'eau, ils remuèrent la vase au fond de la source pour qu’elle envahisse tout et que l'eau soit bien dèg et plus potable du tout.

- Si vous y tenez tellement à votre marais, restez-y !

Ouais, faut pas me chercher et hop, d’un geste de la main, j’ai transformé les paysans en grenouilles. Puis j’ai attendu le temps qu’il fallait pour que l’eau soit de nouveau potable alors que les paysans/grenouilles me fixaient de leur regard en mode « bah merde, alors, fallait dire que vous étiez un dieu », mais il est possible que j’extrapole un peu, je ne suis pas bien doué en batracien. Mais alors que j’attendais tranquillement, je me suis dit, bah tien, comme je viens de faire ma première damnation divine et si je construisais mon temple ici. Après tout, je vais gagner du temps et pas besoin de continuer ma route ! Mais alors que les premières pierres de mon temple apparaissaient, une voix a surgi de l’eau pour me dire.

-Yo Apollon le plus beau et puissant de tous les dieux.

Je ne vous cache pas qu’elle avait déjà marqué un nombre incroyable de points en disant cela.

-Je crois que tu veux faire ton temple ici, mais franchement ça n’est pas un bon plan, de toi à moi, j’aurais préféré m’installer à un autre endroit, ici il y a plein de chevaux qui passent ça fait du bruit, ça soulève la poussière alors tes prêtresses vont passer plus de temps à faire le ménage alors qu’elles devraient s’occuper uniquement de te prier, non franchement, mauvais plan, tu devrais plutôt te rendre vers Crisa.

Il n’en fallait pas moins pour me convaincre, en plus, elle parlait du même endroit que papa, cela était forcément un signe ! Donc j’ai repris ma route après avoir étanché ma soif. Arrivé sur place, j’ai lancé la construction du temple, puis j’ai laissé les humains faire le travail, car ça leur faisait vraiment trop plaisir de le faire pour moi. Manque de chance, tout proche de l’endroit où j’avais décidé de construire mon magnifique temple, il y avait une source d’eau ou venait Python, afin de s’abreuvoir et ça, personne n’avait eu la bonne idée de me le dire parmi les dieux ! Alors que j’étais certain que l’autre gentille source d’eau me l’aurait dit si elle avait eu l’info ! Alors afin de venger ma pauvre mère qui avait été poursuivie par le serpent géant, mais aussi pour éviter de devoir trouver d’autres personnes pour construire mon temple, j’ai décidé d’affronter la créature que j’ai trucidé avec mes flèches. Manque de chance, Python avait eu le temps de bouffer tous les esclaves, pardon, je voulais dire les gentils volontaires, donc j’avais mon temple, mais je n’avais personne pour le faire tourner… Par chance, je pouvais voir au loin un navire, en dieu bon et juste, j’ai décidé de leur donner l’honneur de devenir mes prêtres ! Je me suis donc changé en dauphin et j’ai bondi dans la mer, avant de déplacer le bateau pour le diriger vers la côte et donc, vers mon temple. Arrivé sur place, je me suis rechangé en dieu. Inutile de vous dire que les marins étaient dans tous leurs états et ils étaient encore plus contents quand j’ai déclaré qu’ils étaient à présent mes prêtres !

Je suis resté un petit moment avec eux pour leur apprendre les bases des choses à faire et à ne pas faire en bons représentants de moi. J’étais d’ailleurs présent quand ils ont décidé de renommer l’endroit Delphes en l’honneur de la première vision qu’ils ont eu de moi et comme il y avait encore le cadavre de Python, ils ont nommé les alentours Pythô et leur grande prêtresse la Pythie. Pythie qui connaissait d’ailleurs bien le secteur et qui me dit qu’elle craignait un peu la concurrence de la source prophétique de Telphouse tout proche d’Hélicon qui était plutôt à la mode à l’époque. Comprenant rapidement que j’avais été dupé par la source en question. Je suis rapidement retourné sur place pour ensevelir la source en question sous les pierres et par la même occasion, j’ai fait bâtir un sanctuaire à la place que j’ai nommé le sanctuaire Telphousien.


Je crois que je n'ai pas encore parlé de mes vaches ici. Tu dis quoi Artémis ? Mais oui, je vais parler de toi t'inquiètes pas. Non, je ne dis pas que mes vaches sont plus importantes que toi rassures toi. Donc, ouais, je parlais de mes magnifiques vaches avec qui j'ai passé tellement de temps sans qu'elles ne me coupent jamais la parole... Non, ça n'étais pas une pique dans ta direction petite sœur

Donc même si cela semble surprendre énormément de personnes, j'ai passé et je passe toujours énormément de temps dans les champs à garder des troupeaux et à observer des bergères et des bergers et vous pouvez me croire, il y a du beau monde à regarder.

Mais un jour, alors que je me rendais sur terre pour observer mon troupeau, j'ai remarqué qu'il manquait pas moins d'une cinquantaine de vaches ! J'ai donc tout de suite cherché le/la/les voleurs, mais les traces étaient vraiment des plus étranges et en plus, elles étaient à l'envers. Après un certain temps, j'ai levé les yeux vers le ciel et comme par hasard, mon regard a croisé celui d'un aigle qui volait tranquillement dans le ciel. Comme toute personne douée de logique, j'ai compris que là ou le voleur, car hormis les empruntes de mes vaches, il y avait uniquement les traces de deux pieds ou pattes, même si je ne parvenais pas a en identifier la provenance, j'ai donc logiquement déduit que cette personne était donc un enfant de Zeus.

J'ai donc suivi les traces en question et rapidement, je suis arrivé a Cyllène et alors que je fouillais dans une caverne, j'ai découvert un bébé tenant un objet très étrange. Comme il était seul j'ai donc déduit qu'il était le responsable, tout bébé qu'il était. Après tout, il ne faut pas oublié la multitude d'action que j'avais été capable d'entreprendre, je me méfiais donc du bébé en question et j'ai donc déclaré.

-Rend moi mes vaches et je te démonte !

Mais il déclarât calmement qu'il ne savait pas de quoi je parlais.

-Hein ? Quoi ? Pourquoi tu t'en prends à un bébé ? Moi, je ne sais pas de quoi tu parles. De vaches, c'est ça ? On t'a volé tes vaches ? Moi chuis un bébé, j'ai pas pu voler tes vaches. J'te jure sur la tête de papa Zeus que je dis pas que je suis coupable, et que j'ai pas vu quelqu'un voler tes vaches.

Après un petit moment de réflexion, je me suis rendu compte que ce qu'il venait de dire n'avait pas le moindre sens et alors que mon cerveau particulièrement brillant comprenait cela, le bébé commençât tranquillement à siffloter.

-Bon, tu vas venir avec moi petit dieu voleur, j'apprécie ton audace, mais si tu ne me rends pas mes vaches, je vais devoir te tuer.

Ouais, je suis magnanime et j'ai de l'humour, mais j'ai tout de même des limites. Alors que je le retirais de son berceau pour qu'il vienne avec moi, sa seule réponse fut de souiller ses langes... Comme toute personne normale, j'ai donc lâché le bébé qui est tombé à terre, mais au lieu de commencer a pleurer comme je l'avais imaginé il a simplement déclaré

-Tu vois que chuis un bébé et qu'un bébé ça peut pas voler du bétail !

Puis criant de toute la puissance de ses petits poumons, il déclarât.

- C'est Apollon qui vient là, qui me brutalise. Lui qui est grand et fort, il s'en prend à un ptit bébé comme moi, et pis il m'a menacé de mort. Zeus, je peux te le dire papa, j'ai pas amené les vaches dans ma caverne. C'est pô ma faute. D'ailleurs je fais un serment.

Visiblement, notre père devait s'intéresser à l'affaire en question, car je pouvais l'entendre éclater de rire depuis l'Olympe. Oui, je ne l'ai pas encore dit ici, mais mes sens sont ultras développés. Mais par chance, papa a décidé de me soutenir et il a forcé le bébé à me dire ou étaient la partie volés de mon troupeau. Arrivé dans l'enclôt ou se trouvait mon bien, je me suis dirigé vers mes vaches pour qu'elles me suivent, mais des herbes sortirent de terre pour s'enrouler autours de leurs pattes tandis que le bébé commençait à jouer de son étrange objet qui produisait une musique des plus agréable et en plus, il chantait un hymne a ma gloire.

-Waw ! J'adore la façon dont tu chantes. Et cet instrument ! Il est superbe ! Tu me le donnes ? Je t'offrirai quelque chose en échange.

-D'accord, mais on fait la paix.

J'ai donc gagné la lyre en question que j'ai grandement amélioré et dont je joue bien mieux que et en échange, je lui offrais un bâton où s'enroulent deux serpents qui porte depuis le nom de caducée, plus mes vaches, car j'ai bien trop occupé avec ma lyre pour ramener mon troupeau a sa place.

Ah, ouais, j'ai oublié de le dire, mais le bébé en question n'était autre qu'Hermes.


Maintenant et à mon grand regret, je vais vous livrer les mésaventures du plus beau des dieux... Moi, car oui, même moi, il m'arrive de ne pas toujours avoir gain de cause. Donc moi, Apollon, le grand dieu de la lumière, des arts, de la médecine, l'archer solaire aux fureurs redoutables, extrêmement beau gosse, bien entendu, l'unique dieu qui avait, tué le serpent Python et fait toutes sortes d'exploits avec mon arc, ma lyre et énormément de mes immenses talents, j'ai voulu plaisanté au sujet d'un des membres de ma nombreuse famille, l'un des fils d'Arès et Aphrodite, le petit bébé volant, Eros.

Comme toute personne logique, j'ai trouvé ridicule un bébé avec des ailes qui fait mumuse avec un arc tout mignon. Manque de chance, à la différence de ma divine personne il manque cruellement d'humour et il se trouve être le dieu de l'amour... Donc depuis, bah je manque un peu de chance dans mes entreprises amoureuses.

Par exemple, alors que je me baladais tranquillement en forêt, j'ai croisé une nymphe nommée Daphné. Cette Daphné était la fille du fleuve Pénée, elle était tout simplement magnifique et clairement digne de ma divine présence, vous savez, le genre vierge chasseresse, douée d'une grande beauté.

J'ai soudainement été pris d'une irrésistible envie de pratiquer le coite avec la nymphe, alors qu'elle, elle, me prendre pour une espèce d'obsédé lubrique dégoûtant et difforme. (J'ai découvert seulement bien plus tard que j'avais été victime d'une flèche d'amour et elle, d'une flèche de dégout)

-Hé mad'moiselle t'es charmante, ça te dirais une glace à la menthe ?
- Ô souverain dieu Olympien, la glace a la menthe n'a pas encore été inventée...

Comprennent que tout cela était bien étrange, j'ai réagit comme tout dieu normalement constitué qui se trouvait face à un mur. Je me suis donc mit à courir après la belle nymphe, qui ne comprit malheureusement pas que mon unique souhait était de l'honorer et elle s'enfuit dans les bois. Elle courait vite (elle aurait dû participer aux JO) mais par chance, je suis un dieu doté d'une force physique hors du commun, et quitte à battre le record du monde du 100m, j'ai rattrapé la nymphe, qui courait à perdre haleine en criant

-Cours, d'Aphné, cours !

Manque de chance, elle est la fille d'un fleuve et comme tout le monde le sait, les fleuves sont des dieux, ou tout du moins, des dieux-fleuves. Alors que j'étais sur le point de poser mes mains sur ses épaules, Daphné cria

-Papa au secours ! Tout sauf ça !

Manque de chance pour elle, il a entendu sa prière, ses cheveux sont devenus verts et feuillus, puis sa course a été stoppée subitement pour qu'elle se fige et que de ses pieds deviennent des racines et que Daphné se change en laurier.

Mais comme je ne suis pas une personne du rancunière, j'ai donc décidé que les esclaves, pardon, les prêtres dans mes temples utiliseraient le laurier dans mes temples et que ce serait un symbole de gloire. (pas la peine de me remercier Daphné).



Mais revenons à un sujet bien plus important qu’Hermès et cela même s’il est certainement le dieu le plus sympa de l’Olympe (après moi), ou encore la petite nymphe que j’ai si gentiment honoré. Parlons de ma clémence !

J’étais donc tranquillement à rendre la joie autour de moi par ma simple présence au mot Olympe quand plusieurs dieux sont venus me voir pour se plaindre. De quoi me demanderez-vous bien logiquement et bien, accrochez-vous bien, de moi ! Ou plutôt, d’une de mes actions, ouais, je sais, je vous avais dit de vous accrocher, car clairement, ça n’est pas logique ou imaginable et pourtant… Je racontais donc à plusieurs de mes courtisanes et courtisans comment j’avais héroïquement abattu le méchant Python quand les dieux que je n’avais même pas invités sont venus me dire que, Python ou pas Python, un meurtre était un meurtre, et que normalement tout crime était puni. Et que même si je suis un dieu, il lui fallait tout de même que je subisse une expiation. Ne voulant pas perdre la face devant mon public, j’ai, dans ma grande bonté accepté de le faire et je me suis exilé quelque temps sur terre.

Par le plus grand des hasards, je suis allé à Argos… Mais si Artémis, je te dis que ça n’est qu’une question de hasard, je sais de quoi je parle tout de même… Donc, Argos où régnait alors un roi nommé Crotopos. Ce roi avait par HASARD une fille, jeune, jolie, encore vierge et un peu cruche, nommée Psamathé. Crotopos étant très pieu, j’ai été accueilli dans son palais et rapidement, j’ai trouvé sa fille à mon goût.

Sans trop de difficultés, je suis parvenu à conclure avec elle, au bord du fleuve Némée. Puis peu de temps après, j’ai décrété que mon exil avait suffisamment duré et je suis retourné chez moi. Manque de chance la contraception ne serait inventée que trois ou quatre mille ans plus tard et Psamathé eut la mauvaise idée de tomber enceinte. Elle fut donc bien embêtée, parce que déjà, dans son milieu, ça ne se faisait pas de coucher avant le mariage, et puis comment elle allait faire avec son père ? Elle déploya alors des trésors d'ingéniosité pour cacher sa grossesse, accoucha en secret et confia le bébé nommé Linos (classe comme nom) à un berger (des gens très bien).

Mais si cette histoire s'était achevée là, cela aurait trop bien fini, et on est dans une histoire d'amour qui me concerne... Donc, les âmes sensibles vous êtes prévenues un jour où le berger avait laissé mon fils Linos jouer dans l'herbe, surgissent d'impitoyables bêtes sauvages, qui tuent l'enfant et le dévorent. Je vous avais dit que ça finirait mal. Si j’avais été informé du danger et par la même occasion de sa naissance, je serais intervenu, mais ça n’était pas le cas.

La mère très logiquement éplorée apprend vite la nouvelle ; alors, parce que le deuil n'a jamais rendu intelligent, elle se rue chez son papa et hurle.

-Mon bébé est moooooooort !
-QUEL bébé ?
Rugit Crotopos.

-Le fils que j'ai eu avec Apollon ! Mon petit Linos chéri il est mooort !
-QUOI ?!! Ma fille, tu as fauté ? Tu as commis le péché de la chair ?! AVANT LE MARIAGE ?!
-M'en fiche, mon fils est mooooooort, je veux mourir !
-Tant mieux !

Rétorque Crotopos et pour sauver l'honneur de sa famille, il donne l'ordre de la tuer.

Grace a tout cela, j’ai fini par jeter mon regard vers Argos et je me suis dit que ça n’était pas gentil de la part du roi de tuer une femme que j’avais honoré et qu’en plus, s’il n’avait pas été rigide comme ça, mon fils ne serait pas mort alors ivre de colère et de rage, j’ai décidé de me venger. J’ai donc envoyé sur tout Argos un magnifique monstre nommé Poïné, une sorte de créature au corps de femme avec une peau grise et rouge comme le fer et des ongles crochus et en prime un énorme serpent qui part de son front. La nuit elle enlève les petits enfants et les mange tout crus. Voilà qui devrait apprendre le respect au roi !

Manque de chance, les bébés qui étaient mangés la nuit ça a dérangé des humains dont un dont je ne me souviens pas très bien du nom, Cory… Corbin ou alors Corébe… Bref un mec plutôt banal, mais qui a décidé de regrouper d’autres mecs banals pour attaquer et tuer mon magnifique monstre. Donc comme tout dieu qui se respecte, j’ai décidé de lancer la peste sur la région. Bim, dans ta tronche d’humain mec !

Mais peu de temps après, le mec super chiant est venu dans mon temple pour implorer ma clémence et offrir sa vie pour racheter une assurance santé à tout le monde, alors comme je trouvais que tout le monde avait bien souffert et en plus, comme je suis un dieu sympa, j’ai retiré la peste du secteur et je me suis contenté d’envoyer Crotopos au Tartare tout en laissant machin truc en vie. (Vous voyez que je suis un dieu cool.)



Bien, maintenant que je vous régale de mes nombreux récits depuis un petit moment déjà, je crois que vous méritez de lire l'un des TRÈS nombreux exploits dont je suis le héros... Oui petit sœur j'ai réalisé bon nombre d'exploits... Non, je ne compte pas parmi mes nombreux exploits le fait de ne pas mouiller mon lit !... Mais tu te rends compte qu'il y a du monde ici et que ça casse la hype que tu interfères comme ça en permanence ? Bon si tu continus, je vais le dire à maman ! Bravo, belle preuve de maturité tes grimaces.

Donc, je disais ! Je vais vous raconter comment j'ai sauvé Arès, Héra, Artémis, et même l'Olympe dans son intégralité ! En toute modestie tout de même. J'imagine que tout le monde connaît les Aloades, vous savez les deux géants d'une intelligence rare, à la force incroyable et accessoirement maîtres en matière de piège et de ruse.

Je vous passe les détails qui ne me concernent pas comme leur manière de vouloir atteindre l’Olympe, comment Ares a été ridiculement capturé ou encore la fuite inlassable de ma sœur pour ne pas être attrapée. Sachez simplement que le grand/beau/puissant (aucune mention à rayer) dieu que je suis a finalement décidé d’intervenir pour faire stopper tout cela et que de manière totalement héroïque, j’ai sauvé ma sœur et le monde entier !

J’ai donc simplement attendu qu’ils arrivent sur une île ou ma petite sœur avait trouvé refuge et alors qu’elle était sur le point d’être attrapée, j’ai tué les deux créatures d’une seule flèche. Certains vous diront que je n’ai rien ait ou qu’Artémise est elle-même venue a bout de ses poursuivants, mais ça n’est que des foutaises, vous pouvez me croire, j’ai même une carte de Dieu d’investigation !