Cette partie est réservée à vos anecdotes, mais elle n'est pas obligatoire. Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit, sed do eiusmod tempor incididunt ut labore et dolore magna aliqua. Ut enim ad minim veniam, quis nostrud exercitation ullamco laboris nisi ut aliquip ex ea commodo consequat. Duis aute irure dolor in reprehenderit in voluptate

Obligatoire pour les personnages vacants et pour les enfants des trois Grands et facultatif pour les autres. (minimum de 300 mots)Un homme apparait près des poubelles dans une petite ruelle de Manhattan malodorante. Il regarde autour de lui tout en repliant ses ailes d’anges noires et majestueuses. Il fait apparaître un petit appareil dans sa main droite … une tablette ? Oui, oui une tablette. Il n’est guère un demi-dieu … sinon il saurait que ça attire les monstres en tout genre… bon, sauf si vous êtes un dieu et que vous êtes camouflé… ah nan, ça marche pas en fait !

Il lève les yeux au ciel et dit en soupirant :

« Atterrir dans un endroit pareil ne suffisait pas, il fallait qu’un suicidaire se pointe ! »

Il fit un pas de côté et une immense masse d’un mètre quatre vingt fendit l’asphalte devant lui. Son œil gorgé de sang regarda alors le jeune homme en apparence et le chargea avec son gourdin clouté.
Il se téléporta alors d’un clin d’œil en claquant des doigts dans un petit « pschitt » et l’observa plus loin.

« Hm. Tu n’es pas le monstre que je cherche mon jeune cyclope. »

Il regarda sa tablette qui était allumée et  sur l’application « Âmes échappée » était active.  Il soupira et fit un autre pas sur la droite quand la masse idiote fonça vers lui. Il regarda le conteneur vert débordant de poubelles et d’un geste de la main envoya un sac poubelle dans le visage hideux du monstre. Ce dernier explosa dans un désordre de peaux de bananes noircies, de couches malodorantes et de toutes sortes d’emballage et de détritus peu ragoutant. Le cyclope recula lentement et tomba à terre dans un grognement.

« Veux-tu bien rester tranquille ? Je fais une simple vérification. »

Il fit défiler la liste des âmes échappées sur sa tablette avec son index droit. C’était une partie de son travail qu’il appréciait. Allez dans le monde des mortels, une petite escapade pour retrouver un ou deux criminels des enfers s’étant échappé de son lieu de perdition et en passant se battre avec un ou deux monstres et boire un petit latté au café du coin. Il arrêta alors le défilement de la liste tout en évitant une couche sale en mettant sa côté du côté droit.

« Ah ! Bah voilà ! »
Sa tablette disparut et une immense faux en fer stygien apparut à la place dans ses deux mains. Il regarda le monstre avec un grand sourire froid puis s’exclama :

« Mog’ara Joindculas, quatrième fils de Mo Joindculas ! Par la présente, au nom du Seigneur Hadès, Maître des Enfers, pour avoir tenté de t’échapper du Tartare en empruntant les Portes de Moi, tu es condamné à y retourner en tant que prisonnier des Champs du Châtiment ! Accepte ton destin, mon jeune ami. »

Le cyclope le regarda avec un air d’incrédulité, il se frotta la tête avec son gourdin.

« Gné ? » demanda le monstre en se sachant pas quoi dire.

Thanatos soupira et leva les yeux au ciel. Bon sang, fallait qu’il tombe sur un idiot de monstre qui ne savait pas qu’il allait retourner aux enfers pour un crime qu’il avait commis au début de la guerre contre Gaïa. Eh ben, il avait de la peine pour les Fury. Il lui envoya sa faux d’un mouvement sec en pleine face et fût décapité sur place. Il se réduisit en poussière d’or laissant son gourdin comme trophée de guerre … oh, un demi dieu passera sûrement par là et sera heureux de récupérer cette piètre récompense. Il fit disparaître sa faux d’un claquement de doigt et se frotta les mains.

« Bon allez, je dois être vers la 8ème avenue. Doit bien y avoir un café d’ouvert à c’t’heure et on s’occupera du demi-demi plus tard. »

Puis il prit la direction de la sortie de la ruelle pour aller sur l’avenue  Il regarda alors le amas de population qui grouillait et  avec un petit soupir d’aisance. Il se frotta les mains. Ah, toutes ces futures morts !
.

Je suis né de la Nuit et d’Erebe, vous ne me connaissez pas … ‘fin j’imagine. Vous autres mortels, vous ne m’avez jamais vraiment aimé. Vous aviez peur de me réveiller et ainsi craindre une mort douloureuse pour vous et vos proches … aaah, que vous étiez loin de la vérité. Je ne vous en blâme pas, même les dieux pensent que c’est Hadès, mon Maître qui gouverne la mort. Vous vous rendez compte ?! Des millénaires au service des Olympiens et on ne reconnait même pas mon mérite ! Enfin, bref. J’ai toujours était neutre dans les conflits entre les dieux, toujours. De toute manière c’était leur progéniture divine qui prenait tout … cela me faisait plaisir de prendre leurs âmes, il fallait bien que je me venge sur quelque chose. M’enfin, je bavasse, je bavasse mais je ne vous raconte pas, mon histoire.

Dans les temps mythologique, je n’étais guère vénéré … seulement par les Lacédémoniens, un peuple de Sparte … quoi de plus normal, après tout. Pour eux, la mort était une belle chose … d’ailleurs, ils me personnifiés comme un bel homme tel le Dieu de l’Amour. Ils voulaient se faire bien voir de ma divine personne et ils avaient réussi. Les Eléens, habitants d’une cité grecque en Italie me vénéraient également. Les Grecs en général ne m’aimaient guère. Heureusement qu’il y avait les Romains mais bref. Nous n’en sommes pas encore là.

Et si je vous parlais des temps où j’étais le Dieu de la Mort dans l’Antiquité ? Hein ? Je vous en parle depuis tout à l’heure … oui, c’est vrai mais vous savez côtoyer des morts et des âmes errantes tout les jours pendant des millénaires, ça vous grille la mémoire. M’enfin, les dieux étaient vénérés par des millions d’adorateurs, ils survivaient grâce à leurs prières … ce qui est encore le cas aujourd’hui mais moi, avec le peu de vénération que je recevais j’allais disparaître d’ici des siècles … mais vous savez ce qu’est ma particularité ? Tant qu’il y a des meurtres, des morts violentes, la guerre … et tant d’autres malheurs, je serais là. Je n’ai pas besoin de priéres pour renforcer mes pouvoirs, la mort renfonce mon pouvoir. Vous savez pas combien de fois j’ai remercié Pandore pour avoir ouverte cette sublime boîte.

Les Grecs me prenaient tantôt pour un squelette vadrouillant dans les campagnes, tuant sur son passage. FAUX ! FAUX ! ARCHI FAUX ! Je ne tuais pas sur un coup de tête ! NON ! Seulement ceux que je trouvais assez malade… oui, bon la moitié des personnes que je voyais, c’est vrai. Tantôt on me prenait pour un Ange aux ailes d’airains et au cœur de bronze … Mais bon sang, mon cœur est tout ce qu’il y a de plus en chair ! C’est même pas une pierre ! Et mes ailes ?! *Déploie ses ailes volumineuses et magnifiquement noires.* Elles sont en métal ?! Non ! C’est des plumes ! Des vraies… rah, la connaissance des hommes à cette époque, par les Dieux, c’était pas encore ça.

Mais vous vous rendez compte un Monde sans mort ? Ou plus personne ne pourrait mourir ? ça serait l’anarchie ! On serait en surpopulation ! Votre Monde n’existerait même plus ! Eh bah vous savez quoi ? Bah, j’y ai passé des années voire des siècles enchainé au Tartare ! Vous allez me dire « Mais comment ? Comment la Mort peut être enchainée ? » Comment ? Bah ! Demandez donc à Sisyphe, ce foutu gosse d’Hermés. Malin, ce p’tit. Pendant des siècles, il m’a enchaîné pour ne pas avoir à mourir pour de bon mais ce petit fripon, vu qu’il était réellement mort, il était prisonnier aux Enfers. Mais il n’avait pas fait ensevelir sa dépouille… malin, le petit.

« Tu l’as dit bouffi ! » un éclair passa près lui…

Bon sang, Hermés ! Tu vas dégager et me laisser tranquille, oui ?! On peut jamais être tranquille… quand c’est pas le messager, c’est les âmes qui viennent te supplier pour sortir d’ici… Ce qu’il est devenu Sisyphe ? Ah bah, vous pouvez le voir encore dans les Champs du Châtiments en faisant rouler un rocher sur une colline et le refaire tomber pour ensuite le remettre à son sommet… comme quoi, j’ai eu ma vengeance. On remercie les Juges, des bons potes. Pourquoi il a finalement était jugé ? Ah bah, sans moi, c’était le Chaos. Plus personne mourrait, fallait bien remédier à ça.

Ah, vous savez j’en ai vu des batailles mais moi, je ne suis pas comme Arès. Moi, je n’y participe pas … je suis … comme un corbeau, si vous voulez. Un vautour. Je viens après ou pendant la bataille et je t’expédie tout ces héros aux Enfers. Ah, je me rappelle d’une bataille, l’une des nombreuses escarmouche qui a précédées le sac de Troie … c’était lorsque Achille refusa de combattre je crois. Patrocle en est mort le pauvre. Il avait de la discussion quand je l’amenai devant Charon pour qu’il traverse le Styx … il y avait aussi Sarpédon. Ah sale histoire, celui là. Beaucoup de morts pour lui … je m’en plains pas attention mais bon. Le pauvre homme dépouillait de ses armes et de sa dignité en même temps. J’ai dû sur les ordres de Zeus le ramenait avec mon frère Hypnos en Lycie. Par conte, je vous le dis … c’est pas un bon compagnon de taverne, tout les « soirs » au « Squelette Ravageur » il parle que de ça.

Ah ouais, je vous le dis. J’ai pas une vie trépidante. Je me fais toujours enchaîné par des Héros qui ont envie de changer la face du monde, mais ça serait quoi un monde sans morts ? Je vous le demande ! Lorsque, les dieux ont changés de personnalité … oui, pour aller du côté des Romains, vous savez. Bah … j’ai un peu changé mon champ d’activité. Oui, alors que Hadès … ‘fin Pluton était plutôt occupé j’avais tellement de noms … deux pour être exact. L’un était Mors, la personnification de la Mort qui ne changeait pas de mon statut chez les Grecs et Orcus. J’étais en charge des châtiments éternels et des serments brisés. Oui, Pluton déléguait chez les Romains. Vous saviez que mon nom … Orcus avait inspiré des personnes ? Des auteurs pour faire des bestioles immondes … au Moyen Age c’était un dérivé d’ogre. Vous savez ces géants ? Ah … m’enfin.

Hein ? Vous voulez que je parle de mes amours avant que je passe au Moyen Age ? Oh, vous savez … j’ai pas tellement eu d’enfants dans l’Antiquité on les persécutés toute façon. Un enfant des Enfers, vous savez d’Hadès ou de Pluton comme vous voulez, ça allait. Mais un fils de la Mort … c’était forcément un psychopathe, nan. J’ai aimé une jeune femme, c’était la fille d’Héraclés. Quand je l’amenai aux Enfers à sa mort. Macaria, qu’elle s’appelait. On a dû avoir une relation secrète vite avortée par Hadès. Mais de notre union nous avons eu un fils qui devint le Roi de Scythie … les Dieux Olympiens ne voulaient guère me voir heureux apparemment.

M’enfin, la période du Moyen Age a était bénéfique pour moi. Oui, oui. Les épidémies, les guerres … vous avez vu le nombre de victimes de la Guerre de Cent Ans et de la Guerre des Roses ? Par les Dieux, les Enfers étaient surpeuplés … c’est à cette période où j’étais le plus … « actif » en matière d’amour. Je ne sais pas pourquoi mais les mortes m’intéressais plus que les vivantes. Des jeunes femmes atteintes de maladies … qui ne connaîtraient probablement plus le bonheur. Mes enfants tuaient leurs mères à leurs naissances … j’étais tout le temps malheureux mais au moins je pouvais rendre visite à mes défuntes femmes et je les accompagnais dans leurs dernières demeures.

J’étais destiné à vivre seul. Eros, mon cher « clone » se jouait de moi. Il aimait voir la Mort malheureuse … ironique n’est ce pas ? Après tout, l’Amour engendre la Mort comme la Mort engendre l’Amour.

Aaah, je me rappelle d’une jeune femme … je crois que c’était une noble française de la Maison des Valois, Claude, qu’elle s’appelait. Elle était atteinte de la syphilis et … elle sentait la mort à plein nez. Je suis tombé raide dingue d’elle. Je m’étais mis dans la peau d’un riche notable de Paris et je la courtisais … mais que pourrait faire la Princesse de France, d’un bourgeois? Je lui avoua que j’étais la Mort et … cela ne la perturba aucunement. Notre relation dura une année et de cette année, le fruit de notre union naissait. Elle mourut en couche pendant que mon jeune fils, un Prince grandira avec le frère de Claude ; François de Valois.

Je préférais courtiser avec ma personnalité Grecque … elle était plus … douce ? Oui, douce. En tant que Romain, j’étais plus cruel comme mon cher frère jumeau, Hypnos. Après tout, nous étions Romains. Notre face cachée, notre côté obscur … mais la mort a-t-elle un côté lumineux ?

Au cours des siècles, j’eus beaucoup de relations amoureuses notamment avec des nobles, des artistes (comme Léonard de Vinci notamment. Bizarrement, il était fils d’Apollon et je me demande encore ce que je lui trouvais.), des personnalités comme celles de la Renaissance Italienne … Lucrécia Borgia… je n’avais jamais senti une odeur de mort aussi forte. Il y avait même eu des Prêtresses… non, des Parfaites je crois. C’était au temps de la Croisade des Albigeois. Les Cathares sentaient la mort et une en particulier : Esclarmonde de Foix. Oui, vous devez me prendre pour un être ignoble. Mais, je suis la Mort. A quoi, vous vous attendiez ? Les Mortels sont destinés à mourir et je suis là pour en profiter.

Jusqu’à aujourd’hui, seulement les mortelles en phase de mort imminente m’intéressèrent. Elles vivaient juste le temps de mettre au monde ma progéniture et mourut en couches… vous pensiez que c’était uniquement au Moyen Age ? Eh bien, désolé de vous décevoir. Les enfants n’étaient pas seuls … heureusement, je choisissais toujours des femmes ayant de la famille justement pour que mes rejetons ne meurent dans la rue. Encore aujourd’hui, je les observe. Je regarde leur développement. Je ne suis jamais bien loin.

La Guerre contre Cronos me donna du boulot … ah tout ses petits demis dieux et déesses morts en héros ou en traître. Je me rappelle de cette … Beauregard, elle était morte en héroïne mais elle avait trahie son camp… je crois qu’elle est à l’Asphodèle maintenant. Je ne sais pas, j’fais plus gaffe, surtout aux demi-dieux. Sauf si bien sûr ces demi-dieux sont mes enfants.

Je pensais étre tranquille après cette guerre certes il y avait bien des petites morts de temps à autres mais bon, dans un moment d’ennui et sans crier gare … les Géants m’enchaînèrent dans le Tartare laissant les Portes de Moi sans surveillance. Bon sang, j’étais vraiment idiot prendre ainsi la Mort sans se fatiguer. Mais je fus heureusement libéré avant que des dégâts irréversibles ne soient fait. Hahaha. Je me suis vengé, ah ça oui. Les Olympiens ne voulaient pas m’aider ! Je n’étais rien ! Ils m’avaient laissés ainsi dans ma position inconfortable ! MOI ! UNE DIVINITE PRIMORDIALE … qu’on prenait pour un dieu mineur… j’ai donc rejoint les Partisans avant qu’ils ne s’appellent les Insurgés (bon c’est surtout parce que je voulais rejoindre mon patron, hein. Zeus, j’m’en tamponne.)

« D’accord … c’est intéressant… mais je peux rejoindre la rive du Styx ? »

Hein ? Oh oui ! C’est vrai, j’avais complètement oublié la raison de ta venue jeune demi dieu. Viens, donc. Excuse moi du dérangement.

« Vous excusez pas, Monseigneur. »

Brave petit.