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« Parmi tous et toutes, un jeune demi-dieu osa s’élever contre les Dieux pour rejoindre la cause du terrifiant Titan Cronos. Il n’hésita pas à lever une armée, composée de demi-dieux, à retourner frère-contre frère, sœur contre sœur, et à s’allier aux monstres du Tartare. Pourtant, à plusieurs reprises, un jeune héro a mis à mal ses nombreuses tentatives pour éveiller au plus vite Cronos et ce Héro se nommait Percy Jackson … »

- STOP. « Se nommait » ? Sérieusement ? Je suis peut-être mort mais je suis revenu.

- Oui, mais concrètement tu n’es plus un demi-dieu, ni un héros. T’es un apprenti dieu maintenant. T’auras plus de hauts faits, tu comprends ? La restriction des dieux sur les quêtes, et tout ça et tout ça …

- Je n’ai pas demandé à être un dieu et je ne compte pas me …

- Bon, tu me laisses finir !

« Notre jeune héros avait comme première mission de retrouver la Foudre de Zeus, volée par ce fripon de Luke. Ce dernier espérait monter les différents dieux l’un contre l’autre. Zeus accusait Poséidon et son fils de cet acte lâche, Poséidon se sentant offensé qu’on puisse l’imaginer d’une telle couardise. Heureusement, le fils de Poséidon comprit les enjeux terribles de cette affaire, et se lança au plus vite à la recherche de cette Foudre volée, rencontrant bien des obstacles comme Médusa, ancienne amante de son père divin ou encore Cerbère du Royaume des Morts, et les affrontant avec héroïsme… ».

- Temps mort !  Où sont Annabeth et Grover dans l’histoire ?

- Les compagnons des héros sont rarement cités dans les récits mythologiques.

- Tu vas me changer le vieux style drama grec pour un style moderne américain. J’étais accompagné, et j’ai été « aidé ». Et surtout, je n’ai pas été volontaire à cette quête parce que je le « voulais » mais parce qu’on m’accusait d’une chose non faite ! Je n’ai plus le droit de voler à cause de …

- Blablablablabla. Bon, j’ai encore pas mal de récits de héros à écrire, tu vois, donc si tu pouvais éviter d’interrompre, que l’on en finisse vite ?

« A peine avait-il rendu la Foudre à Zeus qu’une nouvelle menace planait sur sa terre natale : l’arbre protecteur – l’âme d’une héroïne emprisonnée - de sa patrie avait été empoisonné, et seule la Toison d’Or pouvait le sauver. Sans tarder, il affronta vaillamment la Mer des Monstres ».

- Celle-là, tu la changes totalement, ou sinon Clarisse va me tuer. Littéralement. Figurativement. A vrai dire, je n’aurais plus une figure ou quoi que ce soit. La quête n’était pas mienne, et mon but était de retrouver Grover kidnappé par un Cyclope ! et ma « terre natale » est Manhattan, pas la colonie des Sangs Mêlés !

- Ecoute petit morveux, tu me fais chier divinement là ? Tu vois cette histoire ? Tu vas l’avoir sur le dos toute une éternité ? Clarisse, elle meurt dans une cinquantaine d’années avec de la chance, dans moins d’une décennie en théorie avec vous les demi-dieux.

- Ouais … mais Clarisse a un maudit père et « avoir tort » face à lui toute une éternité, non merci. Changes-ça, ou je développe la capacité à transformer des gens en poisson rouge prochainement !

- On se calme fils de Poséidon, très bien, faisons comme ça. Tu voulais retrouver un pauvre satyre au lieu de la toison d’Or et t’es tombé dessus par hasard, aidant Clarisse à la récupérer.

« La Toison aurait dû aider Cronos à ressusciter plus vite. Pourtant, l’échec n’en était pas un pour Cronos ou Luke. Une prophétie disait qu’un des fils des Trois Grands sera la raison de la destruction, ou de la grandeur, de l’Olympe. En posant la toison sur l’arbre de Thalia, l’âme de l’héroïne revint à la vie, devenant le deuxième enfant d’un des trois grands, la seconde possibilité d’être une aide à Cronos étant donné que Percy ne faisait qu’entraver les plans de ce dernier … A nouveau, cet espoir fut vain. Thalia se rendit au sommet du monde, là où Terre et Ciel souhaitent s’accoupler, mais séparé par le Titan Atlas, où elle affronta Luke, reniant Cronos et ses enseignements. Elle devint une chasseuse d’Artémis, remettant le lourd fardeau de la Prophétie sur les épaules du jeune héros, à nouveau».

- Nous parlons plus de Thalia que de moi … simple impression.

- Rooooh, cette rivalité Zeus et Poséidon qui se reflète même chez leurs divins gosses, quelle casse-tête je te jure ! Tu veux que je dise quoi ? Que t’as accouru pour sauver une fille d’Athéna.

- Eh bien tu vois, c’est LA fille d’Athéna. Je crois que je vais demander pour des services extra  en terme de pouvoir, tiens.

- Ok, Ok … Je parlerai de ta quête pour trouver Annabeth, l’élu de ton cœur. Par contre, sérieux, si un jour tu te maries à une immortelle, cette histoire va vraiment être une source d’embrouille hein.

- Je te propose de penser à « maintenant » car ce que je veux « maintenant » importe plus que « plus tard ».

- Très bien … God dam nit ! Si tu commences comme ça à même pas 4 mois d’existence divine, je veux pas imaginer dans 4 siècles. Pire que ton père, je parie !

« Ses différentes quêtes remplies, la bataille finale eut lieu dans les terres natales de Manhattan de Percy Jackson. Avant d’affronter Cronos, incarné dans le corps de Luke, le jeune héros plongea dans la rivière du Styx pour être aussi invincible qu’Achille. Le combat fut splendide et, dans une cla… ».

- Où est le Labyrinthe ? Où est la bataille des Dieux ? Où est le sacrifice de mon meilleur ami et ennemi ?

- Tu te rends compte que tu as comme … zéro mérite dans tout ce truc ?

- Un nouveau pouvoir, tout à fait une belle idée. Je clôturerai le récit en disant que j’ai comme animal de compagnon un poisson rouge scribe ! Tu créeras le code « vague » pour communiquer, enfin si t’arrives à t’en souvenir plus de trois secondes.

- Très bien ! La bataille des Dieux connue une victoire sans précédent avec la participation de Poséidon, la fille d’Athéna et le nouvel Oracle de Delphi furent d’une grande aide pour t’accompagner comme un bébé quelque part, Pan est mort et Luke s’est sacrifié après avoir galéré des mois et années à faire une armée sur un bateau de croisière ! Et j’arrête ! Je hais être le scribe d’héros ! Entre celui qui veut se la péter et celui qui ne sait pas se la péter, sauf s’il avait en face un fils ou une fille de Zeus ! Ou Jupiter ! Quelle différence ! Adieu !

Fin de l’histoire « mythologique », chers amis … Par contre, l’histoire continue, elle.

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Percy Jackson est le fils de Sally Jackson et de Poséidon. Comme si l’étrangeté de sa condition n’était pas suffisante, il est également un fan incontesté de tout ce qui est bleu en termes de nourriture – cookie bleu, cake bleu, sucreries bleus … -.
En raison de son parent divin, son « odeur » est si forte et si délicieuse pour les monstres, q’il est rarement resté dans une école plus d’une année, quittajt ledit établissement après quelques événements littéralement « explosifs » : Un gymnase avec des trous béants enfumés, ou encore une salle de musique en feu, ce n’est qu’une fin d’année comme une autre pour le jeune garçon. Le fait d’avoir « presque » la paix une année entière s’expliquait par un seul et unique facteur : Gaby, son beau-père, l’homme que sa mère avait choisi après son aventure avec Poséidon. On aurait pu imaginer un bel homme, ou un homme travailleur ou bon … Que nenni ! Paresseux, vulgaire, violent, puant … il était sûrement la pire espèce de cette planète. Cependant, Sally n’avait choisi cet homme que par amour pour son fils : l’odeur de Gaby était telle qu’elle recouvrait celle de Percy, le rendant « presque » invisible aux yeux des monstres. Une journée aux côtés de Gaby suffit pour masquer plusieurs semaines l’odeur olympienne de Percy, pour vous donner une idée. Imaginez les vacances d’été, et les vacances de noël entièrement à ses côtés ? Pourtant, le voilà dans la colonie des sangs mêlés ! C’est grâce à Grover, satyre extrêmement doué dont le flair et l’entêtement l’avaient mené à découvrir plusieurs demi-dieux puissants – dont Thalia, fille de Zeus –, et à les amener au camp aussi vite que possible. Ce dernier est un satyre évidemment mais il ne s’est pas présenté ainsi à Percy. Il a mis des pantalons, des chaussures fourrés pour donner une sensation de « pieds » et a côtoyé le fils de Poséidon comme un camarade de classe, passant une majorité de l’année à étudier ce dernier pour savoir si oui ou non, ses doutes se confirmaient. Des doutes si puissants que Chiron, chef des activités de la colonie, s’était déplacé pour protéger et pour confirmer également la condition de Percy. Cette année-là, sa fin d’année a été catastrophique : la Foudre de Zeus perdue et les soupçons orientés sur lui, très vite les monstres le pourchassèrent, dont un minotaure qui, à défaut de le capturer, captura sa mère. Son entrée dans la colonie fut davantage dans un « deuil », enchainé aussitôt par sa première quête !

Nous vous épargnerons le playback de ses aventures mythologiques. Nous allons davantage nous concentrer sur le « après Cronos ». Les choses n’ont malheureusement pas été plus simples. A peine avait-il pu se remettre de la bataille de Cronos, qui a été éprouvant tant psychologiquement que physiquement, qu’il fut l’objet d’une machination d’Héra. Elle le « kidnappa », le plongea dans un profond sommeil et effaça totalement sa mémoire – en ne laissant que le souvenir d’Annabeth –. Lorsqu’elle autorisa qu’il se réveille, il eut à recevoir un enseignement d’un « Romain », auprès de « Lupa », celle qui donna le sein à Romus et Romulus. Celle-ci l’aida à sa façon, puis l’orienta vers le camp romain qu’il finit par trouver. Il rejoint sans tarder une cohorte – la cinquième – et se fit deux grands amis : Frank, et Hazel. A nouveau, comme son entrée en grande pompe dans la colonie des sangs mêlés, il ne tarda pas à être mêlé à une importante quête dont le but était de libérer le dieu de la Mort, enchainé par un des sbires de Gaïa. Cette capture empêchait tout monstre de « rester » mort longtemps, rendant la bataille presque perdue d’avance. Le dieu à l’avoir attribué était Mars et… il imposa que ce soit Frank, et Percy – le premier car c’était son fils, et le second car il était effronté à son égard. Sans surprise, la quête fut une réussite … qui se concluait avec le retour de la mémoire de Percy et la défaite du géant conçu à défier Poséidon. Il avait aidé la Nouvelle Rome, si l’on voulait. Tout semblait propice à la paix … Si la situation ne s’était pas envenimée entre Romains et Grecs, maintenant dès lors les inimitiés anciennes, rendant les dieux schizophrènes. La situation allait de mal en pis quand il eut à assister impuissamment à la prise des camps par les armées de Gaïa – cette dernière semblait avoir profité des premiers conflits grecs et romains. La Colonie étant comme une seconde maison pour lui, c’est sans aucune surprise qu’il rejoignit le mouvement rebelle avec Annabeth.
La situation devenait encore plus compliquée avec le retour de Luke. Certes, Percy avait admiré son dernier geste mais presque cinq années de « combats », de « course-poursuite » et de « coups bas » lui restaient encore un tantinet au travers de la gorge. Il avait encore du mal à se dire que le blond, fils d’Hermès, était à nouveau l’un des leurs. Ajoutons à cela qu’au plus profond de lui-même, il craignait stupidement qu’Annabeth puisse avoir à nouveau quelques sentiments à l’égard de ce premier coup de cœur de jeune fille. Un peur qui prenait légitimement source du fait qu’ils étaient un « jeune » couple encore, ce qui pouvait sous-entendre une certaine fragilité.

Cette crainte disparut bien vite, au travers d’un coup mortel traître de la part de SLy, lors de la libération des camps, qui l’emmena tout droit au Mont Olympe. Il avait évité, mystérieusement, la case "Royaume des Morts" où il aurait à Ramper "mort" et non"vivant", ce qui était définitivement deux concepts très différents. Dans le premier, vous étiez « libre », dans le second, vous étiez « désespérés ». Vous vous souvenez tout d’abord de ce corps qui se refroidissait et le sang qui devenait toujours plus chaud, puis la figure de la Mort qui vous guidait on-ne-sait-trop-bien-où pour finir face au chien spectral à trois têtes. Puis, vos regrets vous montent à la gorge : ce que vous avez fait, ce que vous auriez pu faire. On peut imaginer les champs des morts, ou Elysium … Ni l’un, ni l’autre. Sa mort a été simple : l'équivalent d'un sommeil où il s'est endormi brutalement pour se réveiller avec paresse. A son réveil, il était dans un lieu qu’il ne connaissait – malheureusement – que trop bien : le Mont Olympe. Il était habillé élégamment, en parfaite santé – même en trop bonne santé -. Il était persuadé qu’il y avait erreur sur la personne, ou sur la destination, jusqu’à ce qu’on lui annonce en grandes pompes qu’il était devenu un Génésien, soit un jeune dieu. A-t-il sauté de joie ? Non. A-t-il été en colère ? Non. Qu’a-t-il ressenti ? Absolument rien. Il était confus, nageant dans le brouillard le plus total, récoltant les applaudissements ou blagues douteuses des déités avec un sourire mitigé, le regard vague et le visage pâle. Lorsqu’il put réfléchir à sa situation, et « ressentir », savez-vous le premier sentiment qui l’avait submergé : la frustration. Vous souvenez-vous pourquoi il avait refusé l’immortalité ? Pour vivre. Certes, il avait été mort mais, le fait de renaître immortel n’était qu’une grande preuve du non-respect de l’Olympe de ses décisions. Heureusement, la tâche qu’on lui avait confié apaisé cette colère : être le protecteur de la colonie des sangs mêlés. Il pourrait toujours côtoyer ses amis, et surtout Annabeth. Autant dire, dès qu’il eut vent de sa tâche, il se rua dans le dit campement pour annoncer la nouvelle, et retrouver ses proches morts d’inquiétudes – ou désespérés. Si les premiers jours, il avait apprécié cette situation, il se rendait très vite compte des limites : pendant que son entourage « vieillissait », il restait « jeune ». Il se voyait aussitôt comme un arbre : constamment présent malgré les catastrophes, mais dont les feuilles se fanaient et se renouvelaient pour d’autres générations constamment. Une vision enchanteresse pour certains, une vision d’horreur pour des jeunes qui voyaient un certain avenir volé.

Gaïa profita de l’hébétude du fils de Poséidon pour lui tendre un piège et le capturer. Durant la capture, elle se faisait un plaisir d’envenimer son esprit avec bien des visions et des vérités. La colonie détruite avec tous ceux qu’il aime, sa puissance réduite à néant, l’Olympe – et donc son père – aux abois, le monde devenant qu’un grand cimetière … A croire que cela était insuffisant, elle insistait sur ses peurs les plus profondes : ce sentiment de se noyer que ce soit avec de la terre ou de l’eau – ironique me diriez-vous -, perdre Annabeth, décevoir son père … Lorsqu’il fut libéré, il n’était guère « bien » d’un point de vue mental, étant déjà bien moins blagueur et bavard que d’ordinaire. Les mois qui suivirent, Annabeth joua un rôle clé en le ramenant sur la « terre ferme », éveillant en lui ce qu’il était : une vague rebelle et dévastatrice. Pourtant qu'importe, Gaïa avait faite une telle impression sur lui que même mort, ses mots s'étaient enracinés en lui. Qu'Ouranos, son "époux" soit de retour ne lui plaisait pas à vrai dire. Certes, si Gaïa l'avait condamné avec son fils Cronos - donc deux de ses plus dangereux ennemis , faisant en théorie d'OUranos son allié - il s'en méfiait. Il avait compris qu'il ne fallait pas faire confiance si aisément aux dieux, et surtout aux plus anciens. Tordus, manipulateurs de naissance, les plus vieux excellaient triplement dans cet exercice.

Evidemment, si rien ne se passait, la vie serait juste « trop » parfaite. A croire qu’Aphrodite prenait plaisir à mener à mal leur relation, voilà qu’Annabeth fut capturée par les insurgés. Percy tenta tout pour la retrouver mais, malheureusement, en cours de route une divinité le « retint » par un procédé divin étrange. « Piéger » serait le bon mot. « Tu ne dois pas intervenir, ou favoriser un humain, Percy Jackson » disait la dite divinité. Pourtant, de bien en mal, il réussit à s’en sortir, notamment à coup d’arguments « je suis leur protecteur ! ». Malheureusement, lorsqu’il revint dans le monde «mortel», Annabeth avait déjà été libérée et était très mal en point. Comment décrire ce regain de frustration ? Etre un « dieu » mais être inapte à protéger ceux qu’il aime ? La suite est simple : il s’est promis de ne plus se plier aussi aisément aux règles divines et qu’il ne comptait pas quitter de sitôt ceux qu’il avait promis de protéger. Comment faire ? Il trouvera. Comment rester avec Annabeth autant que possible ? Il aura également une solution. En tout cas, cette épreuve fut suffisante pour une chose : il haïssait profondément les Insurgés. Certains n’étaient peut-être pas méchants dans le fond, mais il suffisait qu’il voit Annabeth, ou qu’elle se réveille d’un cauchemar, ou qu’il repense à son état à quelques jours après sa libération pour qu’il devienne fou, et que l’eau autour de lui forme une succession de geysers surprenants et violents. Quant à Ouranos, il devint tout simplement le divin à ne pas aimer dans son esprit, protégeant donc des hommes et des femmes aptes à "torturer".

La suite, loin d’être de repos, était davantage une épreuve de feu pour le jeune couple. Annabeth était « brisée », et extrêmement fragilisée. Il aurait refusé toute quête ou mission pour elle mais elle s’y entêtait à y aller. Il comptait l’accompagner mais la divinité qui l’avait piégé une première fois s’amusa à le faire à nouveau, à croire qu’elle consultait Apollon et ses augures quotidiennement. Elle prétendait qu’il ne pouvait pas participer à une quête activement : il pouvait conseiller, il pouvait fournir arme et objet, mais il ne pouvait pas gratifier de sa présence. A l’entendre, vivre à Nysa avec Annabeth lui semblait presque « contre nature ». Entre la torture d’Annabeth, sa condition subite de Génésien ou encore les paroles empoisonnées de Gaïa, il devenait de plus en plus « colérique ». Las, et fatigué, il ne savait pas vraiment quoi faire ou quoi dire. D’ordinaire, il aurait parlé à Annabeth pour trouver des solutions mais, avec les récents événements, il souhaitait lui épargner tout problème – aussi mineur, ou majeur, soit-il.  Il craignait de la brusquer, consciente que sa « torture » n’avait pas été simple. Il l’avait aidé autant qu’il pouvait mais l’idée qu’il n’a pas été présent quand il fallait suffisait à miner un peu, beaucoup, son moral. Et l’idée qu’une telle situation risquait de se répéter le rendait que plus … interrogateur sur comment être un protecteur de la colonie.

Heureusement, la présence de ses amis, le rétablissement d’Annabeth, la construction et l’agrandissement de Nysa – symbole fort pour les Grecs – remontaient grandement son moral, lui donnant une réelle motivation à continuer à se battre, encore et toujours et, apparemment, éternellement. Dans tout cela, petit à petit, une idée folle naquit dans sa tête : pourquoi ne pas faire d’Annabeth une immortelle également ? Elle avait construit la cité, pourquoi n’en prendrait-elle pas soin toute sa vie avec lui ?  Si non … Comment redevenir mortel ? Des projets fous qu’il se gardait pour lui, pour le moment. Il ne savait pas encore à qui se confier, et quel accueil il aura.

Des projets qu’il était dorénavant forcé de garder pour lui. Du « jour au lendemain » presque, des envoyés « divins » sont envoyés pour annoncer les restrictions de Zeus. Ou devrions-nous dire de Chaos. Evidemment, il n’a pas du tout apprécié : depuis quand venait-on lui imposer des règles dans « sa » demeure ? Il avait été réveillé comme « dieu » contre gré, avec une noble tâche. Il était tout simplement inimaginable dans son esprit que ce lieu, qui était une maison pour lui, devienne un camp militaire sur un caprice divin. Il a apporté son aide à la rébellion, évidemment, du moins autant qu’il a pu. Sa colère vis-à-vis de Zeus disparut lorsqu’il apprit que c’était Chaos l’investigateur de ces chamboulements. Dès la levée des restrictions, le jeune homme put reprendre un semblant de vie au sein de la colonie. Par contre, son esprit triturait toujours les mêmes choses, avec même un supplément que cet événement a mis en lumière : il se devait d’être plus présent, et surtout plus « crédible » vis-à-vis des autres dieux, ou monstres ou ennemis, pour que l’on ne se prenne pas à la Colonie aussi aisément. En effet, qui osait attaquer sur un caprice le Mont Olympe ou le Palais de son père ? Personne. A chaque fois, une sacrée organisation était nécessaire. La colonie devait devenir le prochain Mont Olympe ou Palais Aquatique, un véritable « sanctuaire » pour les demi-dieux grecs. Son Odyssée Divin allait pouvoir commencer.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Hydrokinésie, avec notion Toxikinésie : Percy a une maîtrise excellente de l’eau, l’utilisant pour bien des usages, ayant par contre davantage de puissance en plein milieu d’un océan, ou d’une mer, naturellement. Cependant, même s’il est sur la terre ferme, il peut invoquer de l’eau. Quant à ses notions de Toxikinésie, il est limité à la manipulation des poisons liquides. Il n'en crée pas, mais il peut retourner vos propres poisons aqueux contre vous.

Cryokinésie : A l’image de l’hydrokinésie, Percy est apte à créer et à manipuler la glace. Cependant, imaginez davantage des pic de glace, un sol glissant et glacé ou des blocs de glace que des vents froids glacials ou tempête de grêle. Il a donc une utilisation davantage « brute » dirions-nous, qu’une véritable expertise comme ceux qui sont « spécialisés » dans la glace et ses multiples utilisations.

Géokinésie : Il est le fils de Poséidon, surnommé quelque fois celui qui fait trembler la terre. Percy a donc également hérité de la capacité à créer des tremblements de terre, ou des cratères, de son père divin.

Aérokinésie, limité au vent marin : il peut « voler » malgré la menace de Zeus de l’expédier violemment sur la terre ferme telle une crêpe s’il osait à une telle prouesse. Par contre, ce vol est limité aux vents marins, domaine de Poséidon par nature … et donc non dangereux pour lui.

Régénération par l'eau : L’eau est son élément même, et sa maîtrise va jusqu’à se régénérer avec, voire gagner davantage de puissance ou d’énergie en s’y plongeant totalement. Il aura toujours une préférence pour les eaux claires marines, mais si besoin, de l’eau douce ou claire est suffisante.

Mimétisme aquatique : Sa maîtrise d’eau est poussée jusqu’à se transformer en eau même. C’est assez intéressant comme pouvoir car l’eau peut s’infiltrer dans bien des endroits, voire être « ignorée » par plus d’une personne – qui fera attention à une coulée d’eau dans une cave humide, par exemple ?

Aura d'eau, également bouclier d'eau : L’eau ne sert pas uniquement à attaquer ou à s’infiltrer, mais également à se protéger. L’eau peut le protéger de bien des manières, en formant un fin écran protecteur dont les courants forts peuvent dévier bien des attaques ou diluer bien des poisons, ou alors former un véritable et imposant bouclier d’eau.

Téléportation : Etre Génésien apporte un bonus non négligeable qui est la téléportation. Il suffit qu’il désire se rendre à un lieu, ou auprès d’une personne pour qu’il s’y retrouve. Par contre, s’il existe des barrières magiques, ou des ennemis trop puissants, il peut être intercepté. Ce talent de téléportation est plus poussé en milieu marin, ayant davantage connaissance de qui ou quoi se retrouve sur les eaux, ou sous les eaux.

Invisibilité : A nouveau, être Génésien a de bons côtés, dont l’invisibilité. Par contre, il est davantage invisible physiquement ou visuellement. Son aura flottera toujours autour de lui un tantinet, donnant l’impression à toute personne dans les parages de se sentir « épiée ».

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Nysa, nouvelle cite grecque, symbole du développement extraordinaire de la colonie des sangs mêlés, mais surtout symbole du talent d’Annabeth Chase, fille d’Athéna, architecte d’Olympe et surtout sa petite amie. Nysa, ville qu’il pouvait admirer de son pavillon avec une certaine mélancolie mêlée de fierté. Fierté car il avait comme mission de défendre une « maison », et une « famille » - sa famille se composait que de sa mère et de lui jusqu’à maintenant, mais maintenant …- et Mélancolie car il était le seul immortel dans ces alentours et que tout le monde allait se faner sauf lui. Se savoir immortel rendait les perspectives futures très différentes, même pour le plus insouciant des mortels de cette planète.

Il aurait voulu se lever pour observer la formation en u des pavillons grecs des colonies visibles de loin, ou tout simplement cette ville où une existence sans monstre était possible, mais il ne pouvait pas, de crainte de réveiller Annabeth. Pourquoi tant de précaution ? Il l’aimait certes mais surtout parce que suite à sa « torture », il prenait davantage de précaution à ce que la brune soit la plus confortable et la plus protégée possible. Elle semblait dormir bien mieux lorsqu’il était à ses côtés, alors il y restait. Par contre, et malgré tout l’amour qu’il lui portait, il gardait ses tics de demi-dieu dont l’hyperactivité – et sa condition de dieu, qu’il l’améliore ou non, ne changeait en rien à cette habitude. Très vite, à gigoter, il réveilla la demoiselle qui demanda, d’une voix endormie, pourquoi il était réveillé, à fixer le plafond. Il se contentait de sourire et d’embrasser la belle au bois dormant, coupant presque court à la dite conversation. Etait-ce lâche ? Etait-ce pervers ? il n’en savait rien, mais jusqu’à maintenant, cela marchait. Il ne savait pas vraiment comment dire à sa petite amie « Ca te dit d’être immortelle avec moi ? Par contre, je ne sais pas trop les conditions, on peut être trompé par quelques dieux, ou se faire punir pour une telle demande  … Que du danger tu vois ! » ou alors « Tu veux pas m’aider à redevenir mortel, avec les risques que cela coute, et peut-être le risque de redevenir tout simplement mort ? ». Ce n’était pas si mal, dans les faits, mais il « bloquait ». Il ne savait pas pourquoi. Peur que cela soit le mauvais moment pour la Brune ? Peur qu’elle ait à vivre encore une mauvaise chose par sa demande égoïste ?

- J’ai à voir Poséidon, prochainement. Si tu pouvais ne pas partir en mission, comme ça, à notre retour … On passe du temps en semble ?

Il détestait la quitter. Il détestait la laisser seule. Pourtant, le seul à avoir une réponse à toutes ses questions, sans craindre qu’un terrible courroux ne s’abatte sur sa douce était son propre père. Il se promettait d’éviter éventuellement le palais marin, au risque d’avoir une belle-mère et un demi-frère très colérique et ambitieux sur le dos … Par contre, quelle allé être la durée, très bonne question.

- Je vais essayer de voir si tu peux venir avec moi, proposa-t-il aussitôt, quoique anticipant déjà la réponse « Non ». En étant le fils de Poséidon, et malgré les réussites des quêtes, il n’avait connu le dit palais qu’en temps de crise, lorsqu’il était à deux doigts de mourir – encore.

Quant à son humour … il était toujours là, mais avec davantage de mesure. On ne peut pas dire qu’il était exempt de toute question existentielle dans son esprit et, contrairement à avant, il ne cherchait pas une solution avec Annabeth. Il s’isolait, stupidement. Définitivement, sa condition de Génésien ne l’enchantait pas, et il le vivait très mal. Une mauvaise transition que peu de personne semblait s’apercevoir.

Puis ils se turent, se contentant d’admirer cette chambre décorée avec goût, et surtout de telles sortes que Percy n’avait presque jamais la sensation d’être loin de l’eau, voire hors de l’eau. .

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]⊱ PRÉNOM : Flafla ⊱ PSEUDO : Nes’ ⊱ AGE : 23 ans encore xD ⊱ CÉLÉBRITÉ : Logan Lerman, what else /sort.  ⊱ CODE DU RÈGLEMENT : Ok by Eva'   ⊱ QUE PENSES-TU DU FORUM ? J’fais un DC, ça veut tout dire !  ⊱ OU AS-TU CONNU PJRPG ? Vive la recherche « Percy Jackson RPG » sur Google ⊱ BESOIN D'UN PARRAIN OU D'UNE MARRAINE ? Non ⊱ FRÉQUENCE DE CONNEXION : Régulière ⊱ INVENTE OU SCÉNARIO ? Scénario ⊱ DERNIER MOT : Je suis Helena Vasilis ♪

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