Colombe * présentation (ouais, j'arrive pas à trouver de titre )

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On te demande comment tu t’appelles. Toi, tu ne voudrais pas leur répondre. Tu voudrais continuer ta route, leur dire d’aller se faire voir. D’ailleurs, pourquoi s’intéressent-ils à toi. Avant… avant, oui, cela aurait eu du sens, mais maintenant. Pourquoi ? Cependant, tu ne peux pas tout foutre en l’air. Non, tu sais qu’il faut continuer à conserver les apparences. Tu dois continuer à jouer à la starlette. Jeu tellement futile, mais pour le moment, c’est la seule chose que tu peux faire. Alors, tu te retourne, tu leur souris, et tu réponds « Colombe,… je suis Colombe St Pierre ». C’est bien, maintenant, tu dois continuer, mener la danse, faire semblant d’être sûre de toi. Tu joues avec ton corps, tu fais une moue dépité, mais qui reste charmante. Tu es devenues maître dans l’art de faire cette sorte de moue. Et tu continue, comme si de rien était, comme si tu étais ravie qu’on te pose la question, qu’on s’intéresse à toi « Colombe, je vous préviens, vous n’avez pas intérêts de vous moquer. ». Tu lance ta menace d’un ton léger, comme si c’était une blague. Pourtant, tu es on ne peut plus sérieuse. Ce prénom, tu en a souffert. Pourtant, c’est la seule chose qui te reste de tes parents. Héritage lointain, québécois et français. Mais quitte à choisir un nom français, tu aurais préféré autre chose qu’un nom d’oiseau. Tu ne comprends pas leur choix. Comme si on pouvait appeler un enfant coucou, ou pie. Mais c’est ton prénom. Et tu le porte en te rappelant à chaque fois qu’on t’appelle, ces parents que tu n’as jamais connu.

Tu penses à leurs questions, tu ne sais pas quoi dire. Eh oui, par quoi commencer ? Tout en leur faisant ce sourire un peu cruche, tu réfléchis. Pourquoi ne pas commencer en disant qu’avant, tu n’étais pas du tout comme ça. Un sourire nostalgique éclaire ton visage en repensant à la fillette que tu étais. Tellement peste, tellement horrible, tellement sadique. Qui pourrait aimer une petite fille comme ça ? Pourtant, toi, tu lui envie son assurance, ce quelque chose qui faisait que rien ne pouvait lui résister. Tu voudrais retrouver cette force qui est si proche de toi, et pourtant si loin. Elle fait partie de ton passé, et tu aimerais en faire ton avenir. Mais présentement, tu es perdue. Oui, tu pourrais évoquer ta jeunesse. Dire que tu as été élevée par ton tuteur, Mike, ce fils de Discorde.  Celui qui ta donné la bague magique de ton père, seul objet que tu tiens de lui. Eh oui, tes deux parents sont morts en mission, ils ont été dignes et c'était ce que Mike te répétait à longueur de journée. Ta force, tu la tenais de lui. Il te répétait à longueur de journée que tu devais être digne de Mars, digne de ton grand-père. Certes, tout n’était peut-être pas tout beau, tout rose, ce n’était sûrement pas lui qui allait t’emmener jouer avec les autres enfants. Tes cadeaux, il s’en fichait, pour avoir son attention, il fallait te battre, faire tes preuves. Mais cette adrénaline, cette fierté mêlée de joie quand il te reconnaissais, cela valait bien toutes les peines du monde. Oui, tu aurais tout fait pour te montrer digne de lui.

Etait-ce pour lui que tu faisais tout pour être la meilleure. La plus forte partout, la plus populaire, la plus amusante, la plus branchée. Tu voulais que tout le monde t’admire. Et si on ne le faisait pas, tu les obligeais. Pas nécessairement par la force. Parce que, petite fille modèle, tu savais bien manipuler, n’est-ce pas, avec ton visage angélique, tes grands yeux bleus innocents,… Arriver au moment opportun, ne jamais te faire prendre, tendre des pièges à des personnes pour être la seule à pouvoir les aider. Un vrai petit diablotin dans un corps d’ange. Et ça te plaisait, ce pouvoir que tu avais sur les autres. Cette sensation que rien ne pouvait te résister. Seulement, plus la routine s’installait, moins tu le ressentais, ce pouvoir. Au milieu des ludus, tu t’ennuyais ferme, et si c’était en partis à cause de ton hyperactivité, l’aide de tes professeurs ne résolvait pas tes problèmes. Tu avais besoin d’action, tu avais besoin de sentir l’adrénaline, le stress et la peur de te faire prendre, monter en toi. Alors, petit à petit, tu allais plus loin. Tu t’acharnais, tu étais moins prudente, les professeurs commençaient à avoir des soupçons, Mike te passait des savons. Parce que oui, il fallait avoir de l’ambition, mais il fallait aussi savoir cacher son jeu. Et en grandissant, ton impatience t’empêcha de suivre les conseils judicieux de ton tuteur.

Tu le sais, hein, que tu aurais finis par te faire prendre. Tu le sentais au fond de toi. Ces insomnies, cette impossibilité à arrêter les battements de ton coeur quand tu pensais être prise. Tu savais que tu commençais à franchir un point de non retour. Pourtant, tu ne t’ai jamais fait prendre. Et, en quelque sorte, c’est à ton tuteur que tu dois ta chance. Car oui, ta vie bascula dans ta huitième année. Un jour, ton tuteur s’est fait arrêter. Tu savais pourquoi. Tu savais qu’il avait prévu de coincer quelqu’un, un type haut placé, histoire de se venger de lui et d’améliorer sa condition par la même occasion. Tu en savais des choses. Mais tu étais trop petite pour être impliqué. Tu te rappelle de la discussion que tu avais eu avec Mike. Tu aurait voulu participer. Mais il avait refusé. Alors ta liberté, tu la dois un peu à lui. C’est pour ça que tu continus à sourire en pensant à lui. Tu voudrais le haïr, ce serait tellement plus facile pour toi. Mais au fond, tu lui es reconnaissante. Mais il y une chose que tu ne lui pardonnera pas. C’est que suite à son arrestation, ta vie bascula. Malgré tout ce que tu pouvais faire, tu n’apparaissais que comme la fille adoptive du traitre, celui qui avait mis à mort. Traitre. La première fois que tu avais entendu ce mot pour qualifier Mike, tu avais ouvert de grands yeux. Non, Mike n’était pas un traitre. Et pourtant… Tu n’as jamais eu le fin mot de l’histoire, et au fond de toi, tu veux continuer de croire qu’il était innocent. Mais le doute avait été semé. Car toi, mieux que quiconque, tu savais qu’il était prêt à tout pour atteindre ses objectifs.

Que d’émotion pour la petite chose que tu étais. Tu avais perdu confiance en Mike, et peu à peu, tu avais commencé à perdre confiance en toi. Tu avais voulu t’engager au plus vite dans la légion, maintenant, tu reculais l’échéance. Pendant un an, tu te laissais dépérir.Tout était arrivé si vite. Trop vite. Tu ne voulais pas perdre pied. Tu as essayé de ne pas perdre pied. Pourtant, il semblait que toute chance t’avait quitté. Rien ne se passait comme tu voulais. Et à chaque fois, tu t’en prenais aux dieux, leur demandant pourquoi ils s’acharnaient sur toi. Car oui, ton égoïsme était bien resté, lui, te rendant un peu plus folle de rage à chaque fois que tu n’avais pas ce que tu voulais. Tu n’arrivais même plus à jouer la comédie de la petite peste sûre d’elle. Ton corps malade, tes yeux continuellement rouge, tes cernes te trahissais. Et chaque jour, devant le miroir, tu adressais une prière sans grande conviction à Vénus.

Tout cela aurait pu durer très longtemps, si un matin, tu n’avais pas trouvé devant ton miroir une palette de maquillage. Intriguée, tu l’ouvris. Qu’est-ce que tu espérais ? Toi même, tu ne le savais pas, mais à ce moment, ton coeur s’emballa et tu frémissais d’impatience. Puis, d’un coup, le maquillage s’affaira tout seul. En quelques minutes, tu étais redevenu la petite fille adorable et qui semblait sûre d’elle que tu avais toujours été. Le message, tu l’as compris. Mais rien n’était simple. La vie était un éternel combat, et si l’espoir faisait beaucoup, il ne suffisait pas. Il te fallait croire. Croire en toi, croire que c’était possible, croire en quelque chose. Il te fallut bien des années pour que petit à petit, tu te remette à marcher la tête haute. Pour que tu puisse te contrôler. Tu te répétais à longueur de temps que tu étais sûre de toi, mais ton corps te trahissais encore. Dès que ton coeur s’affolait, le doute s’insinuait en toi. Mais au fur et à mesure, tu arrivais à cacher ce doute. Et depuis, tu joues la comédie à la perfection. Tes succès se font plus fréquents et le doute s’insinue moins en toi. On pourrait même croire que ton changement de mentalité fut bénéfique, tu est plus ouverte, plus sociale et plus tolérante. Pourtant, il te manquait ta dureté. Tes pouvoirs, tu les avaient découverts, mais tu n’osais plus les utiliser. Jouer de ta personne, ça allait, parce que les gens voyaient de toi ce qu’ils voulaient voir. Mais dès que tu utilisais tes dons, l’image de Mike s’imposait dans ton esprit. Il ne fallait pas faire les mêmes erreurs, il ne fallait pas bousculer les gens. Et tes pouvoirs allaient contre leurs volontés. Si tu avais voulu être plus puissante, tu aurais pu soumettre la volonté de la plupart des personnes qui t’entourent. Tu te savais trop faible et tu es rentrée dans la légion pour essayer de t’endurcir. Au fond, tu avais l’espoir de trouver un nouveau Mike. Mais ta force, celle qui te permet de te battre, tu la trouvas quand tu fut prisonnière. Car être soumise à quelqu’un te mettais hors de toi. Et c’est là que tu compris que chaque gestes comptaient. Le simple fait de vivre montrait ta force. Alors oui, tu as toujours au fond de toi cette cassure qui ne se réparera peut-être jamais. Tu as quelque chose de froid, tu sais jouer des sentiments des autres, mais tu ne comprends pas ce qui se passe en toi. Tu te contentais d'avancer, de mépriser ces partisans, de leur jeter des regards noirs. Quelque fois, tu aidais ceux qui voulaient sortir ou se venger de ceux qui nous retenaient prisonnier. Cependant, tu ne prenais aucun risques. Tu t'en voulais, d'être aussi lâche, ça te mettais en pétard, mais quoi que tu fasses, tu n'arrivais pas à franchir le pas. Jusqu'au moment de la libération. Te battre contre ces sal*** qui t'avaient pris ton camp, ça ta permis de te dire que tu n'avais peut-être pas perdue toute ta force d'avant. Tu t'es sentis mieux, ta confiance en toi et revenue, petit à petit. Depuis, tu ose plus parler, rigoler, faire comme les autres. Cela reste souvent du théâtre pour toi, mais des fois, tu arrive à être naturelle.

Et pile poil quand tu es prêtes à te donner corps et âme pour détruire Gaïa, l'amitié entre les romains et les grecs s'apprête à voler en éclat. Dans les deux camps, certains critique les uns et les autres. La discorde est en marche. Toi tu sais que tu as besoin des grecs. Peut-être que tu ne les apprécie pas, mais tu sais que sans eux, la victoire est pratiquement impossible, surtout depuis qu'Hadès l'a rejointe. Alors tu es prête à faire tout ce qu'il faut pour que tout ce passe bien avec les grecs, quitte à être hypocrite. Mais est-ce que tu sauras tout le temps tenir tes bonnes résolutions ? Mmmh, pas sûr.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Un minimum de 10 lignes vous est demandé. Racontez son passage à la maison des loups, ses épreuves avec Lupa, la façon dont il a trouvé seul le camp Jupiter. en tant que leg, tu n'as pas eu à passer l'épreuve

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Ici tu devras décrire tes pouvoirs si tu en as et les détailler. Nous demandons un pouvoir pour les enfants des dieux mineurs, deux pour les olympiens, trois pour les Mars et quatre pour les enfants des Trois Grands.

Manipulation de la peur : ça devrait te faire plaisir, de contrôler chaque peur des gens qui t'entourent comme tu le veux. Pourtant, ce pouvoir te fait peur. Son instabilité est redoutable pour toi. Parfois, il ne marchera pas, parfois, il sera violent. Et c'est cette violence qui te fais peur, n'est-ce pas Colombe, voir comment une personne peut perdre pied quand elle a peur. Pourtant, petit à petit, tu apprendras à te servir de ce pouvoir. Tu ne peux toucher qu'une seule personne avec, ou deux si tu les touchent. Tu n'utiliseras ce pouvoir qu'en cas de force majeur, ne t'étant jamais vraiment habituer à ce que la peur pouvait faire faire aux autres.

persuasion : celui-là, tu l'aime bien. Certes, tu ne le maîtrise pas encore, tes ordres sont encore souvent ignoré. Mais tu sais que tu t'améliorera. Tu ne seras peut-être jamais la plus douée des enfants de Vénus, avec ce pouvoir, mais tu pourras persuader trois personnes aux maximum, et tu seras pratiquement assuré qu'elles t'obéiront.

amplification/annihilation des sentiments : Ce pouvoir tu laisse perplexe. S'il ne te fait pas peur, tu peine à en saisir toutes les nuances, ce qui fait qu'au début, ton utilisation sera raté. Mais petit à petit, tu vas comprendre l'importance de ce pouvoir, le fait que les sentiments peuvent être une barrière pour les hommes. Les amplifier augmente cette barrière, les annihiler la réduit. Mais on ne pas jouer comme ça avec les sentiments des autres. Tu ne t'en rendras pas compte sur le coup, mais quand t'en prendras à plus de quatre personnes, tu subira le contre coup. Une sorte de mini dépression, tout te semblera vain et perdu. Comme si on t'ajoutais ce sentiment d'impuissance comme barrière à tes actions...

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]Obligatoire pour les personnages vacants et facultatif pour les autres. (minimum de 300 mots) Lorem ipsum dolor sit amet, consectetur adipiscing elit. Sed non risus. Suspendisse lectus tortor, dignissim sit amet, adipiscing nec, ultricies sed, dolor. Cras elementum ultrices diam. Maecenas ligula massa, varius a, semper congue, euismod non, mi. Proin porttitor, orci nec nonummy molestie, enim est eleifend mi, non fermentum diam nisl sit amet erat. Duis semper. Duis arcu massa, scelerisque vitae, consequat in, pretium a, enim. Pellentesque congue.

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