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WANTED POSTER

■ Wanted PJiens, PJiennes, la traque est lancée autant chez les pro-olympiens, que les insurgés. C'est la guerre, il n'y a plus de limite en terme d'horreurs. Voici les récompenses capture.
□ Pour les divinités supérieurs | 300 PE de base - 500 PE pour la fuite ou la capture définitive. (concerne Ouranos, Zeus, Poséidon et Hadès)
□ Pour les divinités | 300 PE de base - 450 PE pour la fuite ou la capture définitive. (concerne olympiens, astraïens, dieux mineurs, astraïens)
□ Pour les chefs de camp | 300 PE de base - 300 PE pour la fuite ou la capture définitive.
□ chefs de brigade | 250 PE de base - 250 PE pour la fuite ou la capture définitive.
□ Les êtres surnaturels | 250 PE de base - 250 PE pour la fuite ou la capture définitive.
□ Les soldats insurgés, grecs et romains | 200 PE de base - 200 PE pour la fuite ou la capture définitive.
● Nota Bene ●
○ Les parques ont mis fin à l'ascension de Chaos en le renvoyant dans le néant ○ Zeus est de retour sur l'Olympe ○ Ouranos fait appel aux "anciens déchus" d'autres astraiens pour mener la guerre contre les olympiens ○ La "Grande Guerre" est lancée ○
○ Relancement du Wanted; Zeus et Ouranos lance la traque de leurs ennemis ○ Les grecs et les romains sont en désaccord pour la guerre des territoires ○ Les deux camps (grec et romain) sont également en compétition, pour la récompense honorifique ○
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I'm not crazy, I'm just not exactly normal

Anonymous





Invité
Invité
Sam 30 Aoû 2014 - 19:07
✓ Leia Shâal-Zelda Turner


son caratère

Petite * Insupportable * Bavarde * Vulgaire * Drôle * Espiègle * Passionnée * Énervante * Exaspérante * Énergique * Têtue * Lunatique * Gentille * Bruyante * Cultivée * Curieuse * Ridicule * Surexcitée * Rapide * Débrouillarde * Imprévisible * Spontanée

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en bref


⊱ AGE : 16 ans ⊱ DATE & LIEU DE NAISSANCE : Le 31 octobre 1997 à Chicago ⊱ ORIGINE & NATIONALITÉ : Américaine ⊱ STATUT SOCIAL : Célibataire⊱ ORIENTATION SEXUELLE : Hétérosexuelle ⊱ GROUPE : Demi-déesse grecque


⊱ ÉLÉMENT : Terre⊱ PARENT DIVIN : Dionysos⊱ POUVOIRS : Maîtrise de la végétation* Métamorphose en gerbille ⊱ ARMES/OBJETS MAGIQUES : Arbalète se transformant en barrette à cheveux * Petit poignard en Bronze Céleste dissimulé dans sa botte droite * Ordinateur portable qui contient de nombreuses informations sur l’univers des dieux et qui possède un logiciel qui lui permet d'appeler sa mère sur son portable sans que les monstres ne soient attirés ⊱ ANNÉES PASSÉES DANS VOTRE CAMP : 3 ans

fiche (c) oceanlounge.







son histoire

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      Je suis une pile électrique Duracell, je suis incapable de tenir en place comme tous les demi-dieux, mais on peut dire que je suis un extrême, car je ne suis jamais calme. Il faut vraiment que je sois lessivée pour que je ralentisse. Cela engendre des insomnies, des crises de nerfs et un cas sévère d'incompréhension puisque je parle bien trop vite et beaucoup trop. En gros vous croisez Pikachu, un lapin crétin et Stitch et tadaa : me voilà.

     Je pense que la raison pour laquelle mon père a été attiré par ma mère est que cette dernière est légèrement folle sur les bords. Elle est tellement fan de films, séries télé, jeux vidéos, musique, romans et bandes dessinées qu'elle a nommé tous ses enfants après des personnages ou chanteurs. En premier, il y a eu Freddie (Mercury) Indiana (Jones) Aragorn (de la Terre du Milieu), mon ainé de quatre ans. Puis est arrivée Lara (Croft) Xena (la guerrière) Arwen (de la Terre du Milieu), mon ainée de deux ans. Ensuite il y a moi, le cinquième fantôme dans Pacman, celui qui n'existe pas. Puis mon cadet de six ans, Chris (Redfield) James (Bond) Thor (de Marvel) et enfin ma cadette de neuf ans, Whitney (Houston) Elisabeth (Swan) Hermione (Granger). Voilà ma magnifique famille de bras cassés.

      Ma mère est une dessinatrice de bandes dessinées. Mais les rares fois où elle a réussi à finir un projet potable sont les fois où elle passait des jours entiers à la campagne chez ses parents qui possèdent un petit domaine viticole. Je suppose que c'est comme ça qu'elle a rencontré mon père. Mon prénom a aussi résulté de ces voyages puisque la BD la plus populaire qu'elle a faite en collaboration avec des dessinateurs français est ‘Les 4 Princes de Ganahan’ dont l'un des personnages principaux est Shâal. Donc moi-même, Leia (Star Wars) Shâal (Les 4 Princes de Ganahan) Zelda (The Legend of Zelda) a subit la même torture que mes frères et sœurs. Ah oui et le nom de famille Turner, qui est celui de Ben, plait énormément à ma mère, car ainsi elle se croit liée à Tina Turner. C'est la seule raison potable d'après moi pour laquelle elle a épousé Ben.

      Pour comprendre mon passé, vous devez déjà savoir où j'ai vécu. La réponse est : dans un véritable mouchoir de poche à devoir partager ma chambre avec les deux petits jusqu'à ce que Freddie quitte le bercail il y a plus d'un an. Entre les différents voyages de ma mère, que ce soit pour reprendre de l'inspiration ou pour rencontrer des éditeurs ou fans ou encore collaborateurs et son travail, c'était le bordel à la maison, presque littéralement. Nous vivions dans un petit appartement et les travaux de ma mère n'étaient pas tous réussi. Elle a surtout eu du mal à redécoller après son succès de collaboration avec les français et le travail de Ben, mon beau-père policier, n'était pas suffisant pour acheter un appartement plus grand, encore moins une maison.

      Les membres de ma famille se sont comportés tous différemment à mon égard. Freddie est très gentil et attentionné, mais le regard de pitié qu'il me jette souvent suffit à détruire tout sentiment d'aisance que j'avais à son égard. Lara me méprise du regard et m'ignore royalement la plupart du temps, je fais donc tout pour lui pourrir la vie. Chris est le genre trop timide pour demander quoi que ce soit et reste souvent englué dans ses bandes dessinées (pas uniquement celles de Jill Turner, dieux merci). Quant à Whitney, tu lui donnes n'importe quelle bestiole poilue et elle devient immédiatement ta meilleure amie, comme le prouve sa magnifique collection de souris, gerbilles, hamsters et autres animaux de compagnie miniatures, ce qui fait que notre chambre à tous les trois a longtemps été une ferme domestique pour rongeurs.

      Toute personne possédant deux prénoms mythiques comme Leia et Zelda a obligatoirement la classe. Cette règle universelle ne fonctionne pas avec moi, car je suis tout le contraire de ce qu'on attendait de moi : j'énerve tout le monde et fait de leur vie un enfer, c'est une de mes passions avec celles des jeux vidéos que ma mère m'a transmise. Mais comme on n'avait jamais assez d'argent, j'ai toujours été jouer chez Jack et lui mettait la misère. Puis pour mes quinze ans, j'ai reçu un ordinateur portable de la part de ma mère (elle m’a pourtant assuré qu’il est en partie un cadeau de mon père et, vu toutes les informations sur le monde des dieux qu’il contient comme une bibliothèque grecque virtuelle, il doit l’être en partie). Il est tellement petit et léger que je le trimballe partout.

      Ma mère est gentille comme tout, trop peut-être. Ce n'est pas du tout le cas de Ben. Être l'enfant issu d'une infidélité n'est pas du tout facile à vivre et j'ai été frappée à de nombreuses reprises pour cette raison. Les fureurs de mon beau-père me forçaient à fuir quand mon pouvoir de maîtrise de la végétation ne fonctionnait pas. Mais impossible de se cacher dans l'appartement avec une taille humaine. C'est là que mon deuxième pouvoir entrait en jeu : la métamorphose en gerbille. Même chose, ça ne marchait pas toujours et il fallait bien faire attention à ne pas se faire écraser, mais à force de le faire, on prend des réflexes. Et quand mes deux pouvoirs ne marchaient pas, j'allais à l'école le lendemain avec un œil au beurre noir et ma mère croyait que j'étais tombée dans l'escalier.

      Puis un jour, on a découvert que j'étais atteinte de dyslexie et que mon hyperactivité était plus qu'alarmante. Aucun traitement n'a réussi à me soigner et on n'avait pas d'argent pour les plus onéreux. J'ai du changer d'école à de nombreuses reprises depuis mes huit ans, car je me bagarrais, mais surtout jouais des tours. Si je m'étais arrêté aux élèves, les choses n'auraient pas été aussi compliquées et j'ai épuisé toutes les écoles de Chicago, forçant ma mère à m'envoyer ailleurs. D'un côté ce n'était pas plus mal : j'étais loin de Ben et de mes hypocrites de frères et sœurs et j'avais de nouvelles cibles. Mais même lorsque j'essayais d'être gentille, ma nature de demi-dieu prenait le dessus. Et c'était sans parler des monstres.

      D'après ce que les autres campeurs m'ont racontés, j'ai eu de la chance de m'être fait attaquer une fois seulement. Et c'était par l'une des chimères d'Echidna. C'était quand j'avais treize ans et l'apparition miraculeuse d'un satyr, Jack le pirate, mon ami de toujours, m'a sauvé la vie. Ma mère a ensuite décidé de m'envoyer à la colonie à la fin de l'année scolaire et c'est ainsi que j'ai découvert le monde merveilleux des dieux.

      Au début, je trouvais ça impossible à croire, puis j'ai vraiment adoré, surtout lorsque je me suis rendue compte que tous les héros que j'admirais depuis toujours et bien, que je pouvais en faire partie. Je croyais aussi que j'étais une fille d'Hermès, vu les coups que nous faisions ensemble, mais j'ai été déterminée assez vite et fini dans le bungalow de Dionysos avec les jumeaux Castor et Pollux. Au début, je détestais mon père, puis j'ai fini par accepter mes origines et comment le monde fonctionne. De plus, je n'étais à la colonie que durant l'été, ce qui me permettait de m'éloigner le reste du temps. Je pense que j'ai du éprouver de la sympathie à l'égard de mon père en apprenant sa punition, mais ça m'a toujours bien fait rire. Et je ne lui en voulais pas de ne pas vivre avec ma mère, c'est méchant, mais j'aurais été à sa place que je ne l'aurai pas fait non plus, vu ses obsessions bizarres.

      Mais j'ai très vite découvert que j'étais loin d'être une guerrière. Je n'avais ni le physique, ni les pouvoirs pour le devenir. Je n'ai pas la force des enfants d'Arès, ni l'intelligence des Athéna, ni la beauté des Aphrodite, ni l'ingéniosité des Héphaïstos, ni le talent des Apollon, ni les compétences des Déméter, ni la chance des Hermès. Je suis petite, insupportable, énergique et, si ce n'était pour tout le bruit que je fais juste par ma présence, je serais invisible. Pourtant tout le monde sait que je suis la gamine très chiante. Je sais pourtant que je peux leur prouver que je vaux quelque chose, je ne sais juste pas comment.

      Mes trois années à la colonie se sont donc passées assez vite sans que je ne vois le temps passer et les représailles que j'y avais étaient les mêmes qu'ailleurs, elles venaient juste de personnes différentes. C’est là-bas que j’ai acheté mon arbalète et mon fidèle petit poignard en Bronze Céleste, bien que la plupart du temps, j’utilise des billes toutes simples pour énerver les gens et c’était un nouveau moyen de pimenter mes journées à la colonie. Chiron est celui qui a le moins aimé lorsque j’ai décidé qu’il serait ma cible mouvante idéale. Lorsque les partisans ont débarqués, j'ai hésité à les rejoindre, mais je me suis dit que mes conneries, les partisans n'allaient pas les supporter aussi bien que les grecs et que j'allais certainement y laisser ma peau.

      Et puis dans le bungalow, il n’avait que les jumeaux Castor et Pollux et moi. Donc ce n’était pas joyeux du tout et je passais plus de temps en une journée avec les Hermès et les Héphaïstos qu’avec eux durant une semaine. Ils étaient très proches, mais m’ignoraient royalement et je les ai toujours trouvé coincés. Lors de la bataille du labyrinthe, lorsque Pollux est mort, ça m’a marquée, car même s’il n’était qu’un grincheux timide qui m’évitait, il avait été mon frère. Je n’ai pas reparlé à Castor depuis ce jour-là.

      La majorité des campeurs se souviendront certainement de moi comme un parasite à éradiquer, j’ai toujours été le petit caillou dans leur chaussure. Bien sûr que je me suis fait attraper plusieurs fois et punir aussi, ça c’est la partie moins drôle. Mais d’une certaine manière, j’ai quand même continué à jouer des tours, c’était comme si ma détermination à leur prouver mon entêtement n’en était que plus grande. Mais il y a bien des personnes à qui je ne jouais pas de tours, c’étaient celles qui étaient trop risquées, mais aussi celles qui étaient gentilles avec moi et qui ne se moquaient pas de ma petite taille par exemple. En tout cas, j’ai vécu trois années d’enfer à la colonie !

      Puis les partisans sont arrivés et tout a changé. Je pense qu’on peut aisément dire que ça m’a calmée. Le temps des conflits du moins. Je n’ai pas eu le temps d’essayer de retourner ma tendance à faire chier les gens contre les méchants pas beaux parce que les camps ont été pris et mon instinct de survie m’a poussée à fuir avec les autres. L’adaptation à l’université pour la plupart des résistants était dure. Et je fais partie du lot. Mais heureusement que je pouvais toujours contacter ma mère via mon ordinateur sans que les monstres le sente. Pourtant ses conversations ne menaient jamais nulle part. Elle était simplement contente d’entendre ma voix et croyais que j’appelais de l’école. Elle ne vit pas dans le même monde que nous et ne comprend pas les situations normales, alors c’était peine perdue que j’essaie de lui expliquer le conflit dans lequel nous nageons.

      J’ai donc essayé de continuer de jouer mes tours et pendant un instant, j’ai réussi à redonner le sourire à certains demi-dieux, mais l’état morose de tout le monde a très vite repris le dessus et je faisais constamment face à des tronches d’enterrement. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment voulu me rendre utile. Je pensais vraiment que ma transformation allait me permettre de jouer le rôle d’espion, je m’imaginais déjà dans la peau d’un mec comme James Bond ou encore mieux d’un ninja, mais je n’étais pas encore sorti de l’université que j’ai failli me faire écraser plus de cent fois. Faut croire que les gens ont une dent contre les rongeurs de la famille des souris.

      En mars dernier, j'avais décidé de vérifier que ma mère allait bien. Je suis pourtant arrivée trop tard, car l'un des incendies les plus violents avait déjà frappé Chicago. La panique des habitants de notre immeuble m’a considérablement ralentie et les pompiers n’étaient pas dans les parages, débordés par les incendies qui ont frappés le reste de la ville. Le feu était partout et je sentais sa brûlure violente sur mon dos et mes bras, comme un souffle démoniaque. Après de très longues minutes et plusieurs prises de tête avec les voisins paniqués qui voulaient tous sauver leur peau, j’ai réussi à atteindre notre appartement.

      J’ai presque faillit ne pas reconnaitre les lieux. Tout était noir et la fumée m’a presque découragée, ainsi que la température surélevée. Lorsque j’ai traversé l’entrée, mon beau-père est sorti en trombe de l’appartement en me bousculant, Chris et Whitney dans les bras. Il ne m’a même pas vue et je ne sais pas pourquoi il se trouvait encore dans l’appartement alors qu’il aurait dû se rendre compte avant que quelque chose n’allait pas. Freddie et Lara n’étaient plus à la maison à ce moment-là puisqu’ils faisaient leurs études.

      J’aurai fait demi-tour si je n’avais pas entendu quelqu’un tousser depuis le salon. Ma mère était coincée sous un meuble et n’arrivait pas à se dégager. J’ai réussi à l’aider, mais lorsque nous sommes parvenues à sortir de cet appartement en vie, elle m'a ordonné de la laisser et de fuir, d'aller là où j'allais pouvoir être en sécurité. C'était presque comme si elle savait que je ne suis pas normale, alors que j'ai toujours cru qu'elle l'ignorait. J'ai détesté l'abandonner là, mais j'ai fais ce qu'elle a dit. Pourtant je n’ai pas rejoint la colonie dans les mains des méchants pas beaux, ni le camp de nos amis les coincés, ni l’université où tout le monde se préparait pour le combat alors que je savais très bien que je n’étais pas de taille, bien que je refusais tout bonnement de l’admettre. La peur m'a poussée à faire la seule chose dont j’ai toujours été capable : fuir et me cacher.

      Si vous choisissez un jour les égouts de Chicago en tant que destination de vacances, prenez avec vous de chaudes couvertures et de quoi allumer un feu, le genre briquet ou réchaud, parce que c’est glacial, humide, sale et très odorant là-dessous. J’ai réussi à me transformer en gerbille, c’était l’idée de génie que j’avais eu en descendant dans les égouts. Je m’étais dit que me cacher parmi d’autres rongeurs allait me permettre de survivre suffisamment longtemps pour pouvoir soit attendre sagement que toute cette histoire se termine, soit que je prenne suffisamment de courage pour sortir de mon trou et affronter ma destinée.

      Donc pendant un temps, j’ai vécu une vie de rat, enfin de gerbille. Bien entendu, cela ne marchait pas tout le temps et je ne pouvais pas maintenir ma transformation éternellement, mais j’essayais de m’adapter au mieux à ce nouvel environnement. Vous savez sans doute à quoi ressemble un rat et quelle taille ça a. Et bien, disons qu’à côté de ces monstres gigantesques et rois des égouts, je n’étais rien du tout dans ma peau de gerbille. J’ai failli me faire bouffer à de nombreuses reprises et je n’ai réussi à survivre que grâce à ma vitesse et une très forte dose de chance.

      Je n’ai pas tenu plus de trois mois. Gaïa regagnant ses forces rime avec Armageddon et cela s’est encore plus ressenti dans les souterrains. Après avoir failli périr sous des tonnes de pierre et terre pour la troisième fois (oui les tremblements de terre c’est dangereux), j’ai décidé de remonter à la surface. La peur de nouveau y est pour beaucoup et durant ces longues semaines j’avais eu le temps de penser. J’en étais arrivé à la conclusion que si je veux vraiment leur prouver que je vaux quelque chose, je dois agir et faire preuve de courage pour la première fois dans ma vie.

      J’ai réussi à atteindre New York et lorsque je suis sorti près de l’université, je ne m’attendais pas à ce qu’on m’accueille à bras ouverts, je savais très bien que je n’avais manqué à personne. Mais je ne m’attendais quand même pas à ce que l’université entière soit complètement déserte. New York était dans un sale état et j’ai décidé de tenter ma chance à la colonie, prête à me rendre aux méchants pas beaux juste pour avoir un lit et une gamelle remplie. Pour pouvoir prendre un bain aussi, parce que l’odeur de trois mois d’égouts ferait fuir le plus résistant des cyclopes.

      Je ne m’attendais pas du tout à ce que les choses soient devenues aussi sanglantes et violentes durant ma période de découverte du réseau d’évacuation des eaux new-yorkaises. La colonie était détruite, beaucoup de nôtres étaient morts, les camps étaient libres et les villes les plus importantes étaient ravagées par les éléments, tandis que Gaïa et les siens prenaient de plus en plus de forces.

      Mais cette fois-ci je ne vais pas m’enfuir, je n’en ai pas le droit, pas après la façon lâche dont mon beau-père a abandonné ma mère, ou bien encore ce qui a faillit lui arriver à cause des catastrophes qu'a provoquées Gaïa. J’aiderai mes camarades grecs et romains, j’aiderai à la reconstruction de la colonie, à la lutte pour la paix, à la victoire des dieux et je m’adapterai. Je suis prête à faire des efforts et peut-être que je serai moins chiante et énervante. Juste un petit peu.



ses pouvoirs

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      * Maîtrise de la végétation : C’est tout de même pratique de contrôler un minimum la nature. Surtout les plantes en fait, les racines ou bien les pousses. La plupart du temps, c’est des pousses de vignes qui apparaissent et voir la tête de Ben lorsqu’une plante s’en prend soudain à lui quand il veut me frapper est le meilleur spectacle au monde.

      * Métamorphose en gerbille : Je peux me transformer en gerbille, un animal qui me correspond puisqu'il est aussi petit et surexcité que moi. Cette capacité m'a sauvé la vie plusieurs fois lorsque mon beau-père voulait me frapper. Je peux facilement disparaitre si je le veux (bien que ça ne marche pas tout le temps) et me faufiler partout.


Le rp test

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]   “Hé Lara pipi de chat !
 “Répète un peu ça, sale crevette !

  J’étouffe mon rire pour ne pas trahir ma position. Ma débile de sœur, de son vrai nom Lara, alias Momotte, n’a jamais été très brillante, même si elle s’est toujours crue plus maline que moi. Tout ça juste parce que quelques années nous séparent et que, bien entendu, elle a eu l’honneur d’être plus vieille.

  ”Je suis sûre que tes fesses sont trop grosses pour passer la porte ! À moins que ce ne soit ta tête tellement remplie d’eau qu’elle te fait pencher sur le côté !
  ”Attends que je t’attrape saleté de microbe !

  J’entends ses pas dans le couloir et je recule juste suffisamment pour être à couvert en restant aux premières loges pour le spectacle. La ferme pour rongeurs qui me fait office de chambre, est le mouchoir de poche que je partage avec les deux plus petits, Chris et Whitney, alias Totor et Pinpin. Ils ne sont pas très difficiles, dieux merci et tant que l’un a ses bandes dessinées et l’autre ses bestioles poilues, tout va bien.

 Le double lit, dont j’occupe le bas et le yéti des couvertures occupe le haut, est le parfait endroit pour tendre un piège à ma bimbo de sœur ainée. Les différentes bestioles de ma cadette se promènent sur le sol de la chambre et font partie de mon plan. L’ombre de Lara se dessine sur le plancher griffé et j’aperçois son pied aux ongles si parfaits et vernis. Elle brise la ficelle qui bloque l’entrée, déclenchant le seau que j’ai enfin réussi à fixer au-dessus de la porte. Celui-ci tombe sur sa tête et renverse tout le poil à gratter (merci aux Hermès pour cette petite merveille, mais la prochaine fois je négocierai mieux leur prix) qu’il contient, faisant hurler Lara.

  Ensuite elle glisse sur le plancher en renversant les souris, cochons d’Inde et hamsters qui se promènent tranquillement sur le sol, faisant couiner tellement de rongeurs qu’on aurait dit un concert amateur de jouets pour chien. Pinpin ne se trouve pas très loin et abandonne immédiatement le toilettage d’un autre de ses pensionnaires pour frapper le mollet de Lara à coup de brosse. Puis après deux autres pas, elle trébuche contre le pied de l’armoire et tombe lourdement dans la bassine d’eau glaciale que j’ai préparé rien que pour elle.

  ”Leia ! Espèce de charogne de crapule de ver de terre !

  Mes rires résonnent dans la pièce, accompagnés par le claquement des dents de Lara. Elle met de l’eau partout en se levant de la bassine et atterrit une nouvelle fois dedans lorsqu’un cochon d’Inde vient se glisser sous son pied alors qu’elle se relève. Elle continue de m’insulter et me menace de punitions que j’ai déjà entendu des dizaines de fois tandis que je quitte ma chambre d’un pas léger, tout en continuant de rire, Totor et Pinpin ne faisant même plus attention à mes farces, l’un emmitouflé dans une couverture en train de relire pour la quinzième fois les bandes dessinées Superman, l’autre en train de ramasser les boules de poils sur pattes qui jonchent le plancher.

  J’ai approximativement cinq minutes avant que Momotte ne cherche à m’attraper. J’attrape mon sac à dos en sortant de la pièce. Je ne pouvais tout simplement pas partir pour la colonie avant ce coup de maître. Je vérifie que Ben ne se trouve pas dans le salon et navigue entre les cartons comme dans un labyrinthe pour me frayer un chemin parmi les affaires de ma mère. La plupart des choses qui se trouvent dans ces cartons sont de vieilles cassettes, des DVD, de nombreuses bandes dessinées, des quantités astronomiques de CD et toutes sortes de vieilles consoles que je m’amuse la plupart du temps à rafistoler afin de faire fonctionner dessus les bons vieux jeux retro que j’aime tant et que ma mère récupère toujours au vide-grenier du coin.

  Mais les cartons du salon ne sont rien comparés à ceux de la chambre de ma mère et Ben et ceux de l’atelier. Il n’y a que des feuilles volantes, toutes comportant des planches de dessins jamais terminées ou bien griffonnés lorsque son travail n’a pas été accepté par l’éditeur. Ma mère ne dessinait pas seulement des bandes dessinées, elle s’est aussi essayé aux portraits et les tronches de ses cinq mioches ornent les murs de l’atelier. Pourtant sur ces dessins, nous sommes tous souriant et solidaires comme si nous formions une famille unie. J’ai envie de vomir à chaque fois que je vais dans cette pièce.

  Je trouve ma mère dans la cuisine. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle n’est pas aux fourneaux, mais en train de peindre une nouvelle planche de son dernier projet. Le sol entier est taché de tellement de couleurs que le mot arc-en-ciel serait un euphémisme. Ma mère, Jill Turner, alias la cinglée (bien que je n’oserai jamais l’appeler comme ça) est encore en train de créer une œuvre qui finira dans un carton dans l’atelier. J’ai toujours trouvé qu’elle ressemble à une chouette anorexique qui aurait passé une année entière dans une caravane de hippies. Et actuellement, j’aurai très bien pu penser qu’elle sort d’un stage d’art plastiques dans une crèche.

  Elle remarque immédiatement ma présence et se retourne brutalement en faisant gicler de la peinture d’à la fois son pinceau (pour maquillage, le genre que Momotte utilise pour cacher en vain sa face de thon tous les matins) et sa palette (la casserole sur laquelle nous avons fait cuire une omelette la veille). Ses lunettes rondes semblent incapables de retenir ses grands yeux constamment ouverts comme si elle consommaient des produits illicites à longueur de journée. Sa blouse verte maintenant brune et noire sur les manches et le décolleté est accompagnée d’un pantalon beige trois fois trop large et donc retenu par une ceinture (l’étoffe avec laquelle je jouais en étant très petite et qui est en fait ce qui reste d’un vieux rideau coupé en morceaux).

  ”Leia Shâal-Zelda, ma chérie ! Tu vas bien ?

  Ce n’est que la septième fois qu’elle me pose cette question aujourd’hui, donc ça va. C’est lorsqu’elle franchit la barre des trente que je commence à perdre patience. Et puis j’ai appris depuis longtemps qu’il est préférable de ne pas déconcentrer ma mère sous peine de devoir subir une tornade d’incohérences et de paroles farfelues.

  ”Oui, maman.
  ”C’est déjà dimanche ? Je dois aller en ville, j’ai rendez-vous avec l’éditeur ! Où est-ce que j’ai mis mes clés de voiture… je dois aussi rendre visite à la princesse Peach et apporter des confitures à Indiana Jones…
  ”Ce n’est pas dimanche, nous sommes samedi, maman. Et tu as rendez-vous avec l’éditeur vendredi prochain, à 14h, tu t’en souviendras ? De plus, tu n’as pas de permis de conduire et Ben est le seul à pouvoir conduire sa voiture de fonction. Quant à Peach et Jones… Nan, rien.
  ”Comme je suis chanceuse d’avoir une fille aussi organisée que toi !

  Ce n’est qu’à ce moment-là qu’elle semble remarquer mon sac à dos et son pinceau tombe de ses doigts, étalant une grosse tache sur le sol en carrelage que Ben devra nettoyer ce soir, mais je ne serai plus là pour l’entendre crier et rouspéter.

  ”Tu vas à l’école, ma chérie ?
  ”Non, maman. Je vais à la colonie pour tout l’été, tu te souviens ? Voir papa.
  ”Oh oui, ton père, quel homme formidable… il faudra que je l’invite pour ta cérémonie de remise des diplômes, il sera si fier !

  Je n’ai pas la force de lui rappeler que je n’ai que quinze ans et que je n’entrerais au lycée qu’en automne prochain, que mon père devra donc attendre quatre ans pour cela, bien que je doute qu’il vienne s’il est invité ou que je réussisse à survivre au lycée. Je ne fais donc qu’acquiescer en silence et ne dis mot lorsqu’elle plante un solide baiser sur mon front, colorant mon nez en violet par la même occasion.

  ”Est-ce que tu as tout ce qu’il te faut ? Tu n’as pas oublié ton sabre laser ? Ni la nourriture pour Noïky ? Tu as suffisamment de rubis en cas de besoin ? Tu as bien noté mon numéro de téléphone ?
  ”Oui, maman, j’ai tout. Et mon arbalète et mon ordi. J’ai tout ce qu’il faut pour aller à la colonie, ne t’en fais pas. Rappelle-toi, je n’ai pas de téléphone portable, ce sont des aimants à monstres, je n’aurai même pas de connexion internet. Mais je connais ton numéro par cœur, pourtant je doute que je l’utiliserai.
  ”On n’est jamais trop prudent. Fais attention quand tu traverses la route et ne parle pas aux étrangers. Fais surtout attention à Dark Vador, j’ai entendu dire qu’il patrouille toujours les rues de New York dans sa Mercedes et je sais que tu passeras par là-bas pour aller voir ton père. Tu prendras le train n’est-ce pas ? Passe le bonjour à Gandalf alors, il sera probablement à la gare en train de jouer aux cartes avec Hagrid.
  ”Si je le vois, je le saluerai. Oui, Ben va m’emmener à la gare. Je ferai attention, c’est promis et Dark Vador ne m’enlèvera pas, les Jedi patrouillent aussi.
  ”Et n’oublie pas de remercier Link s’il te dépose en chemin avec Epona. Et prépare une carte d’anniversaire pour Harry Potter. D’ailleurs je suis désolée ma chérie que tu n’aies toujours pas reçu ta lettre de Poudlard.
  ”Ne t’en fais pas maman, c’est pas grave.

  Je l’embrasse rapidement et quitte la cuisine après avoir essuyé la tache de peinture violette sur mon visage. J’ai déjà essayé de ramener ma mère à la réalité lorsqu’elle part dans ses délires, surtout lorsqu’elle donne vie à tous ces personnages fictifs, mais c’est peine perdue, car elle continue de vivre dans son monde en se parlant toute seule. Je me demande d’ailleurs souvent si elle connait la véritable nature de mon père, pourtant, bien qu’elle le mentionne, elle ne précise jamais qu’il est l’un des Olympiens.

  Je croise Freddie, alias le clebs, dans le couloir qui mène à la porte d’entrée de l’appartement et son regard se charge de pitié dès qu’il se pose sur moi. C’est comme s’il voyait un pauvre chiot abandonné pour lequel il n’y a pas d’espoir, mais qui est trop mignon pour qu’on l’achève. Il ne dit rien comme à son habitude et je n’ai rien à lui dire, et ce depuis longtemps. Aujourd’hui il se trouve à la maison, car il vient profiter de ses vacances après sa première année d’études. Je ne lève même pas les yeux vers lui et quitte l’appartement sans un regard en arrière.

  Je retrouve Ben le molosse adossé contre sa voiture de service, une vieille cigarette à moitié finie dans une main, une bouteille de bière de qualité médiocre dans l’autre. Tout ce qui se trouve dans son regard est le mépris le plus total et il crache à mes pieds lorsque je m’arrête à côté de lui. Mais au fur et à mesure des années, je suis devenue très douée pour éviter les molards de mon beau-père aussi mes chaussures sont intactes. Il me fourre à l’intérieur du véhicule sans me laisser le temps de protester et relève vulgairement son pantalon avant de grimper dans le siège conducteur, essayant en vain de cacher son muscle du houblon plus que proéminent.

  J’ai appris très tôt à ne pas ouvrir la bouche en présence de Ben sauf s’il me pose directement une question. Mais ma surexcitation naturelle m’a value de nombreux coups et je sais qu’il se fera plaisir si je fais le moindre faux pas puisque je ne serai pas là durant deux mois entier : mes marques auront le temps de disparaitre. Je me trouve à l’arrière, de l’autre côté de la vitre percée de trous qui se trouve dans toutes les voitures de police.

  ”Tu es sûre que c’est ce train-là que tu dois prendre, le gremlins ?
  ”Oui.
  ”Si tu pouvais y rester à ta colo l’année prochaine, ça nous arrangerait tous et tu nous foutrais enfin la paix.

  Je ne dis rien, ne voulant pas me prendre en coup en sortant de la voiture, car je sais qu’il le ferait, qu’il ait des spectateurs ou non. Il a toujours réussi à faire croire à ma mère que j’avais eu de malencontreux accidents. D’ailleurs, même si mes frangins sont tous ses enfants, ils ne viennent pas le déranger, car il reste violent, bien qu’il le soit particulièrement avec moi. Pourtant lorsque je fais mes farces, personne ne vient se plaindre, pas même Momotte, elle attend simplement le bon moment pour m’attraper et me faire goûter l’eau des toilettes. Qui est absolument dégeulasse, au passage.

  Nous arrivons assez vite à la gare et je me dépêche de sortir du véhicule avant Ben, histoire qu’il ne m’y enferme pas et qu’il se moque de moi par la suite. Je m’arrête pourtant et attends qu’il me donne l’autorisation de partir, parce que même s’il ne me fait rien aujourd’hui, la punition en rentrant sera terrible.

  ”Reste-y dans ta colo et casse-toi une jambe. Si tu pouvais même disparaître, ce serait parfait. Allez, dégage !

  Puisque me laisser partir tranquillement sans rien faire serait trop beau pour être vrai, il faut qu’il me serre tellement fort le bras en manquant de me déboîter l’épaule que je sais par avance que j’aurai un grand bleu d’ici quelques heures. Je déguerpis très vite sans protester, car je sais que je ne suis pas assez forte aujourd’hui pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Mais un jour, je me vengerai pour tout ce qu’il m’a fait subir, mais aussi à mes frangins. Mais pour l’instant, j’ai un nouvel été à la colonie qui m’attend. Je ne savais pourtant pas que durant cet été, tout allait changer.


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Sam 30 Aoû 2014 - 20:44
HAN NOTRE PETITE SUREXCITÉE EST DANS LA PLACE.
I'm not crazy, I'm just not exactly normal 847188
Sa mère me fait toujours autant rire xD en tout cas j'aime beaucoup ta p'tite grecque! love
Voilà voilà, bienvenue pour la troisième fois. What a Face
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Anonymous





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Sam 30 Aoû 2014 - 23:45
WELLLLCCCCCCCOOOOOOOOOMMMMMMMMMMEE<3 Elle est trop classe *o*
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Tyler W. Blackstone
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Ma petite quête sur moi
Dieu/Déesse: Pluton
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Les pouvoirs: Terrakinésie, Magnétisme, Richesse facile, Contrôle mental.





Tyler W. Blackstone
The Fallen Prince ♣ Chirurgien Sociopathe.
Dim 31 Aoû 2014 - 16:37
ça fait plaisir de lire une jolie histoire, bien écrite *-* Tout est parfait pour moi xD Je te valide ! love

Tu connais le chemin ! Bon jeu Razz
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